Auteur Sujet: A vos plumes  (Lu 29737 fois)

Hors ligne sigeanie

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A vos plumes
« Réponse #29 le: 12/09/05 14:28 »
moi je v quitter ce topic sinon je v tomber amoureuse :o

Hors ligne magellan

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A vos plumes
« Réponse #30 le: 12/09/05 21:48 »
:o :lol: arrête un peu... je vais rougir.
L'ivresse des sens face à l'ivraie d'essence ...

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A vos plumes
« Réponse #31 le: 12/09/05 21:55 »
Une femme blessée, attend ses enfants,
Il doit les amener, c'est à son tour maintenant,
Elle les aime tant, ne le voit pas assez souvent,
Jamais de temps, pour dire tout ces mots simplement…

Refrain:
Soit courageuse petite maman,
Pour tes enfants,
Bat-toi s'il le faut âprement,
Ce sont tes enfants,
Et lutte contre tout ces gens,
Tu es leur maman,
Car ils te disent tout le temps;
On t'aime maman…

Les lois contre toi, se liguent brutalement,
Car tu es une femme, pour eux c'est important,
La mort dans l'âme, tu lui rend tes enfants,
Mais garde la foi, tu les auras légalement…

(au refrain)

Sur toi il se venge, en te rendant responsable,
De l'échec de vos vie, tu es une misérable,
Sans eux tu survis, mais n'abandonne pas,
Ils sont ta vie, alors continue le combat….

(au refrain)

Un jour ou l'autre, ils te reviendront,
Et puis nous autres, nous te soutiendront,
Jusqu'à ce jour, où ils repasseront,
Le pas de ta porte, et plus jamais ne partiront…

(au refrain)
L'ivresse des sens face à l'ivraie d'essence ...

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A vos plumes
« Réponse #32 le: 12/09/05 21:56 »
Des doigts qui courent, sur un clavier,
Des clients sourds, et un chansonnier,
Peu de monde autour, de ses touches usées,
Il chante l'Amour, mais lui seul le sait,
Car la salle se moque de ses chansons,
Et à force d'écrire, il en perd la raison…

Un verre de gin, pour noyer l'image,
De celle qu'il aime, il n'est pas sage,
Puis il s'enivre, et continue à jouer,
Il ne veut plus vivre, il préfère rêver,
Et tout cela, il en fait des rimes,
Car ses textes sont sa vie qu'il mime…

La pendule tourne, les verres vides,
Renvoient son image, il est livide,
C'est l'heure de partir, d'aller se coucher,
Il est temps de sortir, et d'abandonner,
Son clavier, son gin, et son verre,
Demain soir, il chantera encore ces airs amers…

La nuit est partie, les gens levés,
Il marche sans vie, le bar est fermé,
Il arrive chez lui, et va s'allonger,
Il pense à celle qui vient de le quitter,
Après tout, ce n'est pas une vie,
Et la radio parlera de ce pianiste qui en a fini…

Qui en a fini…
Avec sa vie…
L'ivresse des sens face à l'ivraie d'essence ...

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A vos plumes
« Réponse #33 le: 12/09/05 22:03 »
Le pianiste du blues bar

Des doigts qui courent, sur un clavier,
Des clients sourds, et un chansonnier,
Peu de monde autour, de ses touches usées,
Il chante l'Amour, mais lui seul le sait,
Car la salle se moque de ses chansons,
Et à force d'écrire, il en perd la raison…

Un verre de gin, pour noyer l'image,
De celle qu'il aime, il n'est pas sage,
Puis il s'enivre, et continue à jouer,
Il ne veut plus vivre, il préfère rêver,
Et tout cela, il en fait des rimes,
Car ses textes sont sa vie qu'il mime…

La pendule tourne, les verres vides,
Renvoient son image, il est livide,
C'est l'heure de partir, d'aller se coucher,
Il est temps de sortir, et d'abandonner,
Son clavier, son gin, et son verre,
Demain soir, il chantera encore ces airs amers…

La nuit est partie, les gens levés,
Il marche sans vie, le bar est fermé,
Il arrive chez lui, et va s'allonger,
Il pense à celle qui vient de le quitter,
Après tout, ce n'est pas une vie,
Et la radio parlera de ce pianiste qui en a fini…

Qui en a fini…
Avec sa vie…



De neige et de glace


Refrain:
De neige et de glace étaient les plaines,
Sur lesquelles violemment déferlait la haine,
Des corps par milliers se sont entassés,
Et toi soldat anonyme, par là t'est passé.

Stalingrad, ville d'un dictateur,
Attaquée en masse par un autre meneur,
Mais la dedans où sont les hommes?
Hiver glacial près de la Volga,
Les hommes tombaient à tours de bras;
Ils se disaient, qu'est ce que nous sommes?

(Au Refrain)

Le front Russe s'est grand ouvert,
Comme une fenêtre de l'enfer sur terre,
Où seule la Mort a trouvée ses gains,
Mais alors dis moi grand père,
Je te comprends pourquoi tu étais fier,
De me dire J'en reviens

(Au Refrain)

Maintenant les survivants sont vieux,
Et beaucoup sont partis dans les cieux
Nous les appelons nos ancêtres,
Toi mon grand-père tu y étais,
Le mauvais uniforme tu portais,
Mais c'était ça…ou ne plus être…



Ton prénom sonne comme les notes d'un violon:


J'ai tenté de marcher sur cette corde si tendue,
Et si près de la clé l'équilibre j'ai perdu,
J'ai tant rêvé d'être à la place de ton violon,
Pour que toujours je vibre des notes de ton prénom,
Avec mille tendresses tu m'aurais prise dans tes bras,
Sous tes mains, ton archet résonner de cette voix
Qui dis je t'aime….

Refrain:
Ton prénom sonne comme les notes d'un violon,
Trémolo dans ma voix, sanglots si longs,
Car au fond t'aimer, c'est n'être pour toi,
Qu'une partition que tu ne liras pas.

De tes deux petites mains tu as tant caressée,
Le bois si divin de l'instrument tant aimé,
Sensuelle quand tu le maintient si près de toi,
J'aurais tant voulu être ce petit bout de bois,
Mais les notes que tu joues volent en accords majeurs,
Toutes ces notes, qui brisent encore mon cœur,

Disent tu l'aimes…

(Au Refrain)


Quelques mots :

Je suis comme un pastel noir entre les mains d’un enfant,
Car je trace un ciel sombre sur des feuilles de papier blanc,
Je mets en forme les vagues de l’âme fatiguée d’un homme,
Qui chaque jour malgré sa force lentement déraisonne…

Refrain :
J’voudrais te laisser quelques mots tendres et sincères,
Exprimer mes joies mes peines, toutes mes colères,
Mais je reste figé dans mon élan devenu inutile,
Car tout ces mots sont sûrement bien trop futiles…

Musique au cœur comme un déchirement de la mémoire,
Voile terne du linceul de mes rêves devenus désespoirs,
Je me convaincs de ne plus raisonner de ne plus comprendre,
J’aimerais tant pouvoir m’oublier au lieu de me descendre…

(Au Refrain)

Je suis ce feutre usé entre les doigts d’un de ces enseignant,
Qui trace des lignes courbes sur un tableau bien trop blanc,
J’essaye alors de joindre à chaque fois ma vie par les deux bouts,
J’ai courbé tant de fois l’échine, je voudrais être enfin debout…

Mais quoi ? Pourquoi ? Tout ces mots reviennent à chaque fois,
Comme des blessures par l’alcool qui s’épingleraient sur mon foie !


Les âmes sans voix qui crient à l'aide:

L'âme de noir vêtue, des gens s'affairent,
Ils font tous semblant, ils veulent avoir l'air,
D'avoir le bonheur, d'avoir une vie exemplaire,
Très bons comédiens, ils finissent en se foutant en l'air,
Car leurs voix se sont perdues sur cette terre,
Noyés dans la foule immense comme la mer.

Refrain :
Les âmes sans voix qui crient à l'aide,
Résonnent en moi, que puis-je y faire,
Car moi aussi, peu à peu je cède,
Dans ce monde sans foi, si proche de l'enfer.

Des sanglots si longs, comme disait Verlaine,
Un chemin de croix, pour ceux qui ont de la peine,
Un énorme poids, je ne suis pas un chêne,
Je suis trop fragile, attachés à ces chaînes,
Qui me lient à toi, mais je sais que cela mène,
C'est Nulle part, quelle maudite rengaine.

(Au Refrain)

Je me sens comme cet homme qui ressasse,
Cette question, "Quelle est ma place?"
Pas de réponse, tous restent de glace,
Il ne cherche plus, plus rien ne le tracasse,
Il arpente les rues, il se fond dans la masse,
D'ailleurs il ne veut qu'une chose, qu'il trépasse…

(au Refrain)

Douleur invisible que peut être l'amour,
Des mots perdus, que l'on dit toujours,
Mais c'est foutu, puisque en ce jour,
Tu m'as dit adieu, je ne suis pas sourd,
J'oublierais peu à peu, mais rien n'est si lourd,
Que tout ces regrets, que je porte à mon tour…

(au Refrain)
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Hors ligne isaure

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A vos plumes
« Réponse #34 le: 12/09/05 22:42 »
:cache: s'il a dja les mélodies jveux bien tenter de les chanter les chansons
J'ai une grande capacitA de concentra....ohhhh un nouveau range-cd! / Faire des noeuds et les regarder aprAs

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A vos plumes
« Réponse #35 le: 14/09/05 14:31 »
magellan j'adore tes textes :jap:, j'aime beaucoup celle du violon, elle m'a particulièrement toucher :jap:
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« Réponse #36 le: 15/09/05 18:41 »
Je parle d'elle comme on parle de paix,
Avec désir, passion mais sans espoir.
Je sais pourtant qu'elle ne sera jamais,
Celle qui m'enlacera, encore ce soir...

J'ai rêvé d'elle comme on rêve de Vie,
Avec plaisir, envie mais sans espérer.
Car l'une comme l'autre se délient,
Et nous noueront jamais à l'être désiré.

J'ai envie de toi comme on a envie d'amour.
Oui mon ange j'aimerais tant pouvoir t'aimer,
Cela te semble si simple de dire toujours,
Alors que je dois apprendre à dire jamais.

Mon amour adieu ou à un autre peu importe,
Ce qui compte à présent ce sont mes souvenirs,
Et que la vie si elle le veut m'emporte,
Les cendres de l'envie me font sourire.

Je t'aimais comme jamais personne avant,
Est ce un malheur de devoir abandonner?
je crois surtout qu'il me reste le temps,
Cette chose immuable qui saura me raisonner...

Ton ange
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A vos plumes
« Réponse #37 le: 16/09/05 12:33 »
han je veux que mon chéri m'écrive des jolies choses comme ça :love:
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« Réponse #38 le: 16/09/05 14:18 »
Du mauvais côté du fusil

Un bruit mécanique fait trembler le sol,
L'odeur d'essence emplit les boulevards,
Ils avancent sur la ville drapés de noir,
Ces soldats qui tuent et qui les immolent.

La neige couvre les corps d'un linceul,
Le givre massacre autant que les couteaux.
La mort rit et coupe les âmes de sa faux,
et les vivants dans les ruines sont seuls.

Lentement s'embourbe l'enfer dans le froid,
Les humains deviennent des cadavres mouvants,
Et la blancheur se teinte partout du sang,
De ceux qui meurent en crispant les doigts.

La boue se substitue à l'enfer dur et givré,
Les blindés s'enlisent dans les fondrières,
Les survivants esquissent alors une prière,
Pour avoir une tombe décente pour se reposer.

Puis un jour un cri retentit au coeur des ruines,
Un mot s'élance "victoire!", les larmes coulent,
Le massacre cesse et les vainqueurs alors croulent,
Sous les fleurs accompagnant les yeux de bruine.

Les vaincus marchent vers le nord, désabusés.
Ils sont en guenilles, pas d'espoir ou d'honneur,
Juste le sentiment de faiblesse mêlé de la peur,
De mourir à présent alors qu'ils sont si usés.

Ne pleure pas vaincu l'histoire n'est pas à toi,
Elle appartient à la victoire même si courageux,
Tu t'es battu pour une cause d'un maitre ombrageux,
Qui t'a mené aux prisons infernales sans toîts.

Les tombes ne parlent pas et c'est mieux ainsi,
La honte n'est qu'une illusion car tous ont luttés,
La cause bonne ou mauvaise il faut garder la fierté,
D'avoir su partager la volonté de vaincre même si...

On était du mauvais côté du fusil.
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A vos plumes
« Réponse #39 le: 18/09/05 21:43 »
Le passé

Des petits grelots en forme de perle,
Se sont formés sur le bord des feuilles.
Des gouttes de pluies avalées par le merle,
Chantant à tue tête posé sur le seuil.

Il fait frais ce matin là bas dehors,
La bruine a détrempée les herbes hautes,
Je me suis assis pour écouter mon corps,
suivre les mouvements de mon coeur qui saute.

Le café fume encore au fond de la tasse,
Mes doigts serrent la céramique tendrement,
Tes baisers ont la même douceur qui passe,
De ta bouche à la mienne si lentement.

Je t'embrasse sur ton épaule dénudée,
Je tire sur toi les draps que l'on froisse.
Tu frémis doucement car cette nuit écourtée,
Fait partie de notre vie quoi qu'on fasse.

Rendors toi ma douce, ma belle ancolie,
La nuit est courte le jour t'attendra.
laisse mes soupirs te hanter ma jolie,
Ce soir à nouveau mon désir t'étreindra.
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« Réponse #40 le: 18/09/05 22:11 »
Un vieil homme monte lentement la montagne qui trône face à sa maisonnette. Il ne se souvient plus de son âge mais sa barbe blanche, son front dégarni et ses touffes de cheveux blancs lui rappellent que le temps a fait son oeuvre sur son corps. Armé d'une longue perche de bois pétrifié il se lance dans son dernier voyage, l'ultime montée vers le sommet où il souhaite reposer en paix. Les gens du village n'osent pas l'empêcher, ils savent tous que sa sagesse lui a indiqué qu'il était temps qu'il quitte ce monde où il a tant vécu. Vie, mort, guerre, famine, soif il a tout vu par ses grands yeux bleus qui pourtant sont restés limpides. Au passage du sentier il caresse la tête de deux chérubins qui le saluent avec grand respect. L'ancêtre s'en va pour son dernier voyage.  Pas après pas ses jambes usées, entravées par l'arthrose galopante l'emmènent de plus en plus haut. Légèrement vouté, il se penche vers la pente qui s'offre à ses derniers pas. Il sourit d'aise tandis que la température baisse lentement, le vent ne s'est pas encore levé sur le mont qui sait se faire terrible pour ceux qui en défie les flancs. Une source, doucement l'eau dégringole entre les roches émoussés, il se penche et savoure la fraîche pureté que lui offre la nature. Il s'installe, regarde l'horizon qui à présent s'avère être la courbure de son monde. Il est serein. Rebrousser chemin? Pourquoi? Le temps est venu se dit-il en se redressant péniblement. Lentement, patiemment il continue son ascension quand tout à coup une voix l'appelle. La voix est féminine, douce, presque envoûtante. Il tend l'oreille, cherche l'origine, appelle quelques fois pour voir si qui que ce soit l'avait suivi. Personne... La voix reprend son appel avec plus d'insistance, puis là, au milieu des hautes herbes, une fleur solitaire, violette ancolie sublime et parfaite tangue légèrement alors qu'aucun vent ne trouble les alentours. Son oui et sa vue seraient donc en train de le tromper? L'ancolie l'incite à s'approcher ce qu'il fait doucement de peur de tomber sur un sortilège pernicieux. Là, elle se met à parler avec lui du bon vieux temps qu'elle n'a pas vue, de l'avenir qu'elle ne verra probablement pas et des hivers qu'elle aimerait ne pas connaître. Lui rit, ravi de partager une dernière fois ses expériences quand une phrase étonnante lui vient aux oreilles:
"Si tu dois vivre, c'est pour partager ce que tu as vécu. Si tu dois mourrir, c'est que pour d'autres puissent vivre à leurs tours."
Stupéfait d'une telle vérité il remercie l'ancolie en versant sur elle un peu de sa gourde emplie de l'eau de la source. Elle en échange lui offre son parfum envoûtant ainsi qu'un pétale.  
"Tant que mon pétale ne sera pas sec, tu n'auras pas à mourir vieil homme. Tel est ton destin".
Des années plus tard le pétale garda son éclat violacé, des années plus tard le vieil homme raconta encore son histoire de fleur magique aux enfants du village...

Des années plus tard de vieil homme sage il devint vieil homme sage et heureux. Doit-on s'éteindre sans partager son bonheur avec les autres? Nul ne peut le dire mais une chose est certaine c'est que quitte à vivre, autant vivre heureux.
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« Réponse #41 le: 23/09/05 21:19 »
Quand on parle de celle qu'on a perdu?

Je me rappelle d'un seul baiser,
Celui que tu m'as offert un soir,
Celui que tu as déposée sans fard,
Sur la jour pour me dire "amitié"

REFRAIN:
On parle d'amour elle parle d'elle,
Je lui parle de moi elle parle de lui.
Probablement étais tu bien trop belle,
Pour celui qui ne vit que des ennuis.

J'ai rougi en fixant ton regard noisette,
Tu m'as juste lancé que tu tiens à moi,
Car aucun ami n'a avant donné autant de soi,
Quand tes larmes te rendaient bien fluette.

(Au refrain)

Alors j'ai juste souri pour donner le change,
Te faire comprendre que je pouvais saisir,
La nuance entre amitié et amour sans avenir,
Et ma tendresse est devenue souvenir qu'on range.

(Au refrain)

J'ai dit adieu comme j'aurais du dire à bientôt,
Tu as compris mes raisons et m'a juste saluée,
D'un dernier baiser amical puis je me suis rué,
Dans le dernier métro entre moi et ton dos.

(Air du refrain)
Je t'ai parlé d'amour tu m'as parlée de lui,
Je n'ai pas à regretter mes sentiments même si,
Aujourd'hui encore j'aime celle que j'ai fui.
Ne dit-on pas qu'on est toujours un peu saisi...

Quand on parle de celle qu'on a perdu?
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« Réponse #42 le: 23/09/05 21:58 »
tain j'adore celui ci :'(
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« Réponse #43 le: 27/09/05 11:57 »
Accroche à ton coeur comme j'accroche au mien,
Ceux qui parlent d'amour éternel et quotidien,
Les vers de l'homme insensé qui te désire tant,
Et qui rêve de ton coeur plus proche à présent.

Accroche à tes lèvres le sourire que j'arbore,
Ton plaisir face aux choses qu'on abhore,
Ce soleil qui éclate sur ta bouche rougie,
Que je désire dévorer avec ferveur mon ancolie.

Accroche à tes mains mes doigts maladroits,
Ceux qui tentent malgré tout d'être à toi,
Et te donner le plaisir de vivre chaque jour,
Pour qu'on chasse de concert ce qui est lourd.

Accroche enfin à ton corps le mien qui t'aime,
Parlons ensemble d'une nouvelle qui qu'on sème,
Pour que je te donne l'envie d'avoir un enfant,
Pour qu'un jour tu sois fière t'entrendre maman.

A toi ma fleur
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Hors ligne XVI Ames

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« Réponse #44 le: 27/09/05 18:09 »
moi aussi j'peux l'faire :o

Accroche à ton cœur un morceau de chiffon rouge
Une fleur couleur de sang
Si tu veux vraiment que ça change et que ça bouge
Lève-toi car il est temps

Allons droit devant vers la lumière
En levant le poing et en serrant les dents
Nous réveillerons la terre entière
Et demain, nos matins chanteront

Compagnon de colère, compagnon de combat
Toi que l'on faisait taire, toi qui ne comptais pas
Tu vas pouvoir enfin le porter
Le chiffon rouge de la liberté
Car le monde sera ce que tu le feras
Plein d'amour de justice et de joie

Accroche à ton cœur un morceau de chiffon rouge
Une fleur couleur de sang
Si tu veux vraiment que ça change et que ça bouge
Lève-toi car il est temps

Tu crevais de faim dans ta misère
Tu vendais tes bras pour un morceau de pain
Mais ne crains plus rien, le jour se lève
Il fera bon vivre demain

Compagnon de colère, compagnon de combat
Toi que l'on faisait taire, toi qui ne comptais pas
Tu vas pouvoir enfin le porter
Le chiffon rouge de la liberté
Car le monde sera ce que tu le feras
Plein d'amour de justice et de joie

A toi mon coeur

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« Réponse #45 le: 27/09/05 22:09 »
:jap: joli... et PS j'aime beaucoup Mano Solo, c'est rare de voir quelqu'un arborer son oeuvre en avatar ;)
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« Réponse #46 le: 27/09/05 22:13 »
:jap: joli... et PS j'aime beaucoup Mano Solo, c'est rare de voir quelqu'un arborer son oeuvre en avatar ;)

mano solo ? spa the bends ??? :heink:
Le rock c'est rouky

Hors ligne XVI Ames

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« Réponse #47 le: 27/09/05 22:55 »
je confirme que c'est la pochette de The Bends (album de Radiohead) [:xamoth]

mais peut-etre que c'est une oeuvre de mano solo ? :heink:

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« Réponse #48 le: 27/09/05 23:31 »
http://www.manosolo.net/pages/indexpeint.html

ça y ressemble tellement que j'ai fait la méprise :/


Dommage ce n'est pas le tableau que je cherche de lui mais il y en a un qui ressemble à ce visage...
Je regarderais:)
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« Réponse #49 le: 29/09/05 22:21 »
Je veux te dire
 
Je veux te dire ce qui me passe par le coeur,
Tous ces mots qu'on n'a pas le courage de lâcher,
Par manque de courage, c'est ça la grande peur,
Celle ne pas savoir parler correctement d'"aimer"
 
Je veux te dire toutes ces douceurs que tu racontes,
Quand sur toi tu tires la couverture après l'amour.
Tout ces gestes que, comme une poésie tu me contes,
Faites mon dieu que je ne devienne jamais sourd.
 
Je veux te dire que tes yeux sur moi sont un miracle,
De ceux qu'on déclare comme incroyable et spirituels,
Car tu me donnes cette chose qui jamais se bâcle,
Le geste d'aimer sincèrement, perfection éternelle.
 
Je veux te dire que mes jours, mes années sont à toi,
Que mes nuits t'appartiennent à jamais mon amour,
Que je me languis tendrement quand tu te dois,
De travailler alors que la nuit étouffe le jour.
 
Je veux enfin te dire que le temps n'est qu'illusion,
Qu'il n'est qu'une chose que j'oublie dans tes bras.
Peut être trouvera-t'on une de ces solutions,
Qui fera que toi et moi chaque jour on s'enlacera.
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« Réponse #50 le: 02/10/05 14:21 »
Je te dis simplement suis moi.
Je ne sais pas si je fais une erreur,
Mais je pense que j'ai la foi,
Et que nous pouvons avoir le bonheur.

C'est si difficile d'agir,
J'ai envie que nous vivions ensemble,
Que nos matins soient rires,
Et que nos désirs nous assemblent.

Je te dis juste suis moi,
Viens que nous profitions de la chance.
Je sais que tu a peur parfois,
Que tout devienne un jour sale et rance.

Je te dis je t'aime,
Rejoins moi et vivons enfin heureux.
N'aie pas peur même,
Si je ne suis pas idéal et valeureux.

Tu me dis je t'aime aussi,
Alors toi et moi nous sourions bêtement.
C'est ça d'aimer même si,
Nous doutons encore pour dire c'est le moment.
L'ivresse des sens face à l'ivraie d'essence ...

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A vos plumes
« Réponse #51 le: 15/10/05 13:08 »
Adieux du soldat de plomb

Je t'en supplie, ne pleure pas.
Si je m'en vais, ce n'est pas
Que tu es responsable de cela.
Parfois la vie décide de sonner le glas,
Et la cloche pour moi a tinté,
Et mon coeur est, ce soir, teinté
De noir de devoir te quitter,
De rouge de devoir t'écarter.

Je t'en supplie, ne pleure pas,
Ne te met pas à suivre mes pas,
Je ne peux pas t'emmener là où je vais,
Essaye de trouver en toi la paix.
Car je ne désire qu'une chose ,en cette heure,
C'est que tu sois heureuse, que tu connaisses le bonheur...

Je t'en supplie, ne pleure pas,
Il y a des choses que l'on explique pas.
Je voudrais ne pas te dire adieu,
Mais ce serait alors un voeu pieu,
Car je vais là d'où l'on ne revient jamais,
Là où la vie n'est rien, mais...
Je t'en supplie ne pleure pas...
L'ivresse des sens face à l'ivraie d'essence ...

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A vos plumes
« Réponse #52 le: 18/10/05 15:12 »
Une rose posée sur un coin de fenêtre,
Pleure l'absence des yeux de l'amant.
Les hommes sont vraiment des traitres,
Se lamente-t'elle en se flétrissant.

On l'a séparée de l'arbre tant aimé,
Ce chêne majestueux qui la protégeait.
Elle a été cueillie puis enfermée,
Pour flatter l'orgueil d'une geaie.

Elle rêve de retrouver sa forêt,
De revoir la nature avant de se faner.
Elle rêve d'admirer les feux follets,
De finir heureuse comme dans un sonnet.

Seulement elle est détenue dans un pot,
Céramique prison pour ses frêles racines.
On lui apporte une pitance, son eau,
Et son coeur parfumé peu à peu se ruine.

Puis un matin où le soleil ne perce pas,
Elle sent qu'on l'emmène loin du balcon.
Elle se dit souriante c'est mon trépas,
On me jette enfin, destin si abscon.

Mais une main creuse la terre lentement,
Au pied de son chêne on la repose.
Le sourire d'un enfant éclate tendrement,
Il préfère la fleur libre, sa belle rose.

Si un jour vous croisez une fleur vaillante,
Qui n'a pas flétrie de froid par l'hiver,
Dites vous que c'est l'amour qui la hante,
Celui d'une rose pour un chêne centenaire.
L'ivresse des sens face à l'ivraie d'essence ...

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« Réponse #53 le: 31/10/05 23:05 »
allez dis moi ce soir ce que tu aimes,
Dis moi quels sont les gestes qui te plaisent.
Allez dis moi ce soir si je suis blême,
Ou bien mets toi un peu plus à l'aise.

Allez ce soir, enlace moi de tes mots délicats,
De tes envies folles et fleuries d'aimer.
Allez ce soir dis moi à l'oreille comme un chat,
Qui ronronnerait de plaisir de se caliner.

Allez laisse toi faire, on se balance tendrement,
Comme deux amoureux transis mais heureux.
Allez emmène nous derrière le firmament,
Là où nous seuls connaissons les lieux.

Allez dis moi encore et encore je t'aime,
Car je pourrais te répondre à mon tour "moi aussi"
Allez serrons nous l'un contre l'autre cette nuit,
Je te désire encore et encore même si,
La nuit te volera à mes bras qui t'aiment pour la vie.
L'ivresse des sens face à l'ivraie d'essence ...

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« Réponse #54 le: 10/01/06 11:51 »
Pardonne moi :
 
Je voulais juste un souvenir,
Un instant magique à conserver,
Une marche à deux sous la lune,
De quoi sourire avant de mourir.
 
Je te parle d'avenir sans en avoir,
Tu sais combien je rêve d'enfants.
Malheureusement en moi, mon sang,
Pourrit et m'emmène au mouroir.
 
Refrain:
Pardonne moi,
Je ne peux pas te faire un enfant.
Pardonne moi,
On ne peut rien faire maintenant.
Pardonne moi,
Je dois te protéger au latex blanc.
Pardonne moi,
J'aurais préféré pouvoir faire sans.
 
J'en avale, des pillules colorées,
Dans l'espoir de pouvoir encaisser.
Tu subis, mes rages sans te lasser,
Et tu pleures de tes yeux décolorés.
 
Il me reste si peu d'espoir à vivre.
Sans toi, aurais-je su résister?
Pardonne moi, un jour tu vas me détester,
De mourir et toi de devoir me survivre.
 
REFRAIN X2
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Hors ligne Marlou

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« Réponse #55 le: 11/01/06 03:02 »
Tournesol

Je ne sais plus qui suivre,
Où donner de la tête.
Tantôt je veux l'un,
Tantôt je regrette l'autre.
Je papillone avec lui,
Batifole avec l'autre.

Ce dernier ensoleille mon coeur
Tandis que l'autre m'écoeure.
Mais qui quitter sans rancoeur ?

Je suis tel un tournesol,
J'ai besoin de mon soleil.
Es-tu ce rayon qui m'émerveille ?
Ou bien cette voleuse d'abeille ?

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« Réponse #56 le: 11/01/06 10:58 »
Joli :)
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« Réponse #57 le: 11/01/06 11:24 »
Jolies fautes [:maitre capello]

mais cay meugnon quand meme :o
Le condylure ne croit pas en kakaaproot

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« Réponse #58 le: 11/01/06 11:45 »
Jolies fautes [:maitre capello]

mais cay meugnon quand meme :o


c'est quoi mes fautes alors que je corrige :/

Hors ligne Marlou

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« Réponse #59 de la page précédente: 11/01/06 11:45 »