tss tss tss
On ne dit pas décapotable, mais découvrable: toit en dur.
De plus c'était une 308 GTS (pour Spyder, vs. Berlinetta).
Et ma seconde photo est la rare et fantasque 288 GTO qui fut une 308 sublimée par la grâce d'un chassis largement amélioré, et d'un moteur non plus transversal mais longitudinal (d'où l'empattement un brin plus grand) soufflé par deux turbos, une première à ce niveau chez Ferrari (mis à part les confidentielles 208 turbo, des 308 à l'alésage modifié, 2L au lieu de 3, et turbalisées pour répondre à la fiscalité italienne de l'époque qui matraquait tout ce qui cubait plus de 2 litres).
L'ensemble était destiné à courir en Groupe B alors que celui-ci devait à l'époque s'appliquer aussi aux circuits en plus des rallyes.
La mort du groupe B en 85 a sonné le glas des ambitions sportives de ce modèle (ainsi que de la Porsche 959 entre autres).
Quand aux célèbres moustaches Hawaiiennes, aucune idée, mais de mémoire, la taille du personnage était son excuse pour utiliser la Ferrari d'où sa tête pouvait dépasser plutôt que sa propre Austin personnelle, parfaitement cocasse vu le gaillard. Higgins (qui est le véritable Robin Masters, comme chacun sait) n'hésitait d'ailleurs pas à utiliser la Ferrari comme monnaie d'échange.
Quand à la fiabilité italienne de l'époque, c'est un vaste sujet de plaisanterie, qui poursuit encore gaillardement certaines marques transalpines, mais dont Ferrari s'est semble-t-il débarrassé depuis la génération des 355/360 en V8, et 456/550 en V12.
Il suffit d'ailleurs de regarder le kilométrage affiché par certains exemplaires vendus par des concessions officielles. Les 100.000 km ne sont pas rares, notamment sur les V12.
Cette fiabilité s'est obtenue de deux manières: d'une part une large amélioration des processus de fabrication et d'assemblage, autant que de conception, et d'autre part, par l'envolée de la puissance des moteurs.
Dans les 80's, une Ferrari V8, c'était 250ch et une V12, entre 350 et 380. Aujourd'hui, c'est 570 d'un côté, 630 de l'autre...
Autant dire que les occasions de rouler grand ouvert ou de solliciter toute la purée sont plus rares...