sympa pour ceux qui dorment pas loin
Les routes où je vais me faire plaisir c'est pas celles qui sont bordées de maisons hein
j'avais fait un CR sur le sujet ici il me semble.
c'est assez sympa les phares qui éclairent les barbelés pendant que tu te demandes où peut bien aller le virage. Et pourtant je connaissais un peu la route.
en mode plein phare et retros pliés pour pouvoir rouler à plusieurs
C'est ça
A plusieurs j'ai jamais fait par contre.
Le must ça reste les épingles je trouve, de loin tu te dis "tiens ça semble tourner, je ralentis un peu" et d'un coup "ah ouais putain, gros 180°" et tu te jettes sur les freins avant qu'il soit trop tard, mais généralement tu arrive malgré tout trop vite et donc tu invente une trajectoire que t'es content que ça soit la nuit et qu'il n'y ait personne pour te voir
discuss:
elles sont où les limites?
pour moi:
virage à gauche je me refuse à trajecter au delà de la ligne médiane. Plein de potes bien bourrins le font, du coup je prends des fumées dans une montée connue près de chez moi (St Olloix, t'as la roue dans l'herbe si tu croises un camping car).
virage à droite ça me pose pas de soucis (enfin je suis pas la roue à l'exter dans l'herbe non plus hein) mais comme c'est en entrée de virage en cas de véhicule déjà tu le vois plus tôt et suffit de coucher.
le mouillé en descente: ma tête refuse de prendre les freins. Pas moyen. Du coup je me suis retrouvé souvent optimiste avant un virage à sortir tout le corps en me musclant l'anus parce que j'ai pas osé freiner, voir meme rétrograder. C'est complètement con car je risquerais moins à prendre les freins, mais ça veut pas.
les plaques de bouse: bon c'est un problème très local que vous n'avez probablement pas, mais si j'en croise plusieurs ma tête me dit qu'il y en a d'autres, et là les virages à l'aveugle ça devient nettement moins courageux. Curieusement les graviers ça me fait rien, peut etre parce que ça c'est de toute façon un peu partout et que c'est passé bien assez souvent pour que je ne m'en méfie plus trop.
Je dépasse jamais la ligne médiane avec mes roues (sauf quand je me loupe sévère, mais jamais volontairement disons) par contre dans les virages à gauche mon corps est souvent au delà. Je redresse rapidos si quelqu'un arrive pour pas gêner/faire peur en face mais s'too.
En revanche il peut m'arriver d'élargir avant le virage sur la voie d'en face, pour certaines épingles notamment, mais faut vraiment une visibilité parfaite.
Et quand y'a pas de ligne, tant qu'il y a de la visibilité je considère que la route est à moi, dès qu'il y en a plus si la route est pas large je roule le plus à droite possible.
Sinon d'une manière générale je sais (parce qu'on me l'a dit plusieurs fois) que j'ai toujours tendance à trop chercher la corde avec mes roues, ce qui m'a valu de me faire plusieurs belles frayeurs cette été, quand mon casque a failli manger la falaise dans des virages à droite. J'essaye de me corriger mais j'y arrive pas toujours, surtout quand c'est moi qui ouvre.
Dans les descentes c'est niet, sol sec ou mouillé ràb, les descentes j'avance pas un cachou. Avec la svn ça passait mais avec la svs j'le sens pas, je sais pas si c'est la position ou l'absence de freins mais comme j'ai pas pour principe de faire un truc que je sens pas, ben j'essaye pas, on verra si ça change à la prochaine bécane.
Pluie c'est au feeling, si je sens que c'est gras ou pas. Si c'est "juste mouillé" et que je connais la route je peux faire le goret, si c'est gras ou que je connais pas la route, je me calme.
D'une manière générale j'essaye de me brider un minimum quand je connais pas la route (ceux qui ont roulé avec moi confirmeront) pour éviter de me retrouver en face sur une erreur, quand je fais le con c'est ma responsabilité, faut pas que ça retombe sur quelqu'un d'autre.
Y'a qu'une seule fois où j'ai obligé un automobiliste à m'éviter, j'étais énervé, beaucoup trop pour faire de la moto, je suis rentré avec un bon 20km/h de trop dans un virage inconnu, ça a pas loupé, j'suis parti en face, heureusement la route était large, le papy en C15 a réussi à m'éviter sans souci, parce que j'étais 50cm au delà de ma ligne. Bref, plus jamais.
Pour les graviers ça dépend de la quantité. Si y'en a peu je ralentis à peine, si c'est vraiment une plaque j'essaye de l'esquiver (quitte à beaucoup ralentir) ou de prendre le moins d'angle possible en passant dessus, tout en sortant le pied "au cas où", même si c'est probablement plus psychologique qu'efficace.