En fait, je pense qu'il y a une catégorie d'appareils qui existe et qui s'insère entre des bridges évolués et des reflex complets: ce sont les reflex "loisirs" (D40, D60, D3000 et 5000, Eos 1000 et 450/500/550), qui sont une très bonne porte d'entrée à la photo "sérieuse", tout en restant accessible. Les fabricants ne sont pas idiots: ils retirent quelques petites fonctions ou composants "stratégiques" et ainsi entretiennent l'envie de la montée en gamme. C'est juste du marketing.
Le tout est de bien savoir ce que l'on veut faire et pour quel prix.
Il est clair que si on veut rester dans un budget raisonnable, des boitiers d'"amateurs éclairés" comme les D80-90 ou L'Eos 40-50D reviennent vite cher ou ont un peu vieilli. En revanche, a moins d'avoir de réelles prétentions techniques, il sera difficile d'en cerner les limites. A contrario, les boitiers plus simples permettront quand même d'aborder l'univers de la photo créative en prenant les bons réflexes (désolé) et en commençant à s'équiper en optiques. Cet équipement guidera ensuite au gré des envies, besoins et surtout moyens, ma montée en gamme.
Typiquement, je souhaite rester chez Nikon mais mettre le budget pour passer au D90 avec un budget pour une ou deux optiques un peu plus léchées (50mm F/1,4, 12-24 F/4 et 18-200 VR seraient une belle sacoche, par exemple). Si je sais cerner mes souhaits et mes gout aujourd'hui, c'est parce que je suis passé par l'étape d'initiation d'un boitier reflex de base et d'un jeu d'objectifs permettant de couvrir une large plage de focales. C'est aussi parce que j'ai vu que la majeure partie de mes photos sont des portraits en intérieur (généralement un lutin blond se déplaçant à grande vitesse) que je sais que je vais tirer partie à fond d'une optique "rapide" (c'est à dire a grande ouverture, permettant une vitesse importante en conditions difficiles), que mon autre sujet de prédilection c'est le paysage d'où le 12-24, et que le 18-200 brillera par sa poylvalence quand je n'emmenerai pas tout le sac...