Je continue avec Ze jeu que j'ai enfin décidé de lancer et de m'y mettre :
Dark Souls : Bon techniquement c'est pas terrible, le jeu est relativement moche et parfois y a des ralentissement zarbis.
Le scénar est comment dire.. on s'en branle quoi.
Et on meurt souvent, très souvent, tout le temps même et pas comme un héros, la plupart du temps comme une sombre fiente face à vil péon qui trainait là.
La difficulté du jeu est hallucinante, on rage, on s’énerve, on râle après sa manette, les développeurs du jeu, le monstre à la con qui t'a buté, contre soi parce qu'on est trop con de pas avoir paré le coup plutôt que d'essayer de frapper comme une mule, contre le chien du voisin, ses parents, le gouvernement, bref on est pas zen.
Pourtant on y retourne, encore, et encore, on persiste, on insiste, on veux y arriver, on lâchera rien...
Dark souls est une véritable leçon de gameplay, à l'époque du casual gaming et des QTE, c'est une ode au Die & retry, au sadomasochiste pervers qui sommeille dans chaque joueur [:heigie:2]
Le principe est simple, comme tout bon joueur d'héroic-fantasy on aime les jeux ou nos persos grimpent de niveaux et ou on sent notre pipal débutant devenir une machine de guerre ultime dévastant tout sur son passage jusqu'au boss final qu'on va broyer comme il le mérite... Dark souls exploite la montée de niveau aussi, on doit collecter des âmes que l'on va ensuite utiliser pour augmenter ses compétences ou pour acheter/améliorer son matos. Classique pour choper des âmes il suffit de buter tour ce qui se présente et de fouiller les moindres recoins ou se cachent des macchabées qui en recèlent...
... Sauf que pour dépenser ses âmes il faut rejoindre le point de sauvegarde qui est représenté par un feu de camps, et des feux de camps y en a pas des masses... et surtout LA subtilité du jeu c'est qui si on crève on "ressuscite" au dernier feu de camps ou on est passé avec tout son matos (ouf!) mais toutes les âmes que l'on transportait sont restées à l'endroit ou on est mort... Et donc on doit refaire le chemin parcouru pour les récupérer, mais attention si on meurt avant elles sont PERDUES (pour toujours, à jamais, forever, dans le cul Lulu) Parce que oui à chaque fois que l'on ressuscite ou que l'on fait une sauvegarde au feu de camps les bestioles respawnent !
Donc on a la pression, on est tendu, on sue, on est inquiet, pas tranquille, pas safe, en gros on se chie dessus à chaque fois que l'on emprunte un couloir inconnu ou qu'apparait le moindre ennemi au loin, on traque les indices laissés par les autres joueurs (et oui ça aussi c'est une super idée du jeu, on peut laisser un message pour prévenir d'un danger ou donner une indication) on a les oreilles grandes ouvertes à l'affut du moindre cliquetis suspect du piège qui va nous tomber sur la gueule...
Donc dans Dark Souls on progresse doucement, comme à la piscine on ne court pas on marche, le bouclier levé en permanence au cas ou, on pare d’abord avant d'attaquer pour essayer de voir comment attaque la bestiole en face et mettre une stratégie en place, si il y a un groupe d'ennemis on essaye de les attirer un par un sinon c'est l’échec quasi assuré. parfois on fuit quand on sent qu'on a pas le niveau, et on court comme un dératé en espérant être plus rapide que le truc qui nous a pris en chasse...
Et puis il y a les boss, on en parle ? Non pas la peine.. on sait que l'on va s'en prendre plein la gueule et qu'il va falloir recommencer encore, et encore, et encore mais on lui crèvera la paillasse à ce bâtard, parce que c'est comme ça, on est comme ça, et ça les développeurs de DS l'ont bien compris.
Donc pour résumer, c'est un jeu clairement pas destiné à tout le monde, c'est clair que ça peut fâcher grave et qu'il y a un vrai potentiel de broyage de manette... Mais si on aime c'est du grand gameplay et c'est surtout devenu un type de jeu très rare aujourd'hui. Faut l'essayer pour savoir, le début est bien foutu, si vous êtes saoulé dès le premier boss c'est pas la peine de continuer ça s'arrangera pas par la suite, par contre si vous poussez un cri de victoire une fois qu'il est vaincu et que vous êtes ivre de la satisfaction de lui avoir refais la gueule il y a de grande chance que vous soyez bon pour des heures de souffrances intenses