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Messages - magellan

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Le café des arts / A vos plumes
« le: 12/09/05 22:03 »
Le pianiste du blues bar

Des doigts qui courent, sur un clavier,
Des clients sourds, et un chansonnier,
Peu de monde autour, de ses touches usées,
Il chante l'Amour, mais lui seul le sait,
Car la salle se moque de ses chansons,
Et à force d'écrire, il en perd la raison…

Un verre de gin, pour noyer l'image,
De celle qu'il aime, il n'est pas sage,
Puis il s'enivre, et continue à jouer,
Il ne veut plus vivre, il préfère rêver,
Et tout cela, il en fait des rimes,
Car ses textes sont sa vie qu'il mime…

La pendule tourne, les verres vides,
Renvoient son image, il est livide,
C'est l'heure de partir, d'aller se coucher,
Il est temps de sortir, et d'abandonner,
Son clavier, son gin, et son verre,
Demain soir, il chantera encore ces airs amers…

La nuit est partie, les gens levés,
Il marche sans vie, le bar est fermé,
Il arrive chez lui, et va s'allonger,
Il pense à celle qui vient de le quitter,
Après tout, ce n'est pas une vie,
Et la radio parlera de ce pianiste qui en a fini…

Qui en a fini…
Avec sa vie…



De neige et de glace


Refrain:
De neige et de glace étaient les plaines,
Sur lesquelles violemment déferlait la haine,
Des corps par milliers se sont entassés,
Et toi soldat anonyme, par là t'est passé.

Stalingrad, ville d'un dictateur,
Attaquée en masse par un autre meneur,
Mais la dedans où sont les hommes?
Hiver glacial près de la Volga,
Les hommes tombaient à tours de bras;
Ils se disaient, qu'est ce que nous sommes?

(Au Refrain)

Le front Russe s'est grand ouvert,
Comme une fenêtre de l'enfer sur terre,
Où seule la Mort a trouvée ses gains,
Mais alors dis moi grand père,
Je te comprends pourquoi tu étais fier,
De me dire J'en reviens

(Au Refrain)

Maintenant les survivants sont vieux,
Et beaucoup sont partis dans les cieux
Nous les appelons nos ancêtres,
Toi mon grand-père tu y étais,
Le mauvais uniforme tu portais,
Mais c'était ça…ou ne plus être…



Ton prénom sonne comme les notes d'un violon:


J'ai tenté de marcher sur cette corde si tendue,
Et si près de la clé l'équilibre j'ai perdu,
J'ai tant rêvé d'être à la place de ton violon,
Pour que toujours je vibre des notes de ton prénom,
Avec mille tendresses tu m'aurais prise dans tes bras,
Sous tes mains, ton archet résonner de cette voix
Qui dis je t'aime….

Refrain:
Ton prénom sonne comme les notes d'un violon,
Trémolo dans ma voix, sanglots si longs,
Car au fond t'aimer, c'est n'être pour toi,
Qu'une partition que tu ne liras pas.

De tes deux petites mains tu as tant caressée,
Le bois si divin de l'instrument tant aimé,
Sensuelle quand tu le maintient si près de toi,
J'aurais tant voulu être ce petit bout de bois,
Mais les notes que tu joues volent en accords majeurs,
Toutes ces notes, qui brisent encore mon cœur,

Disent tu l'aimes…

(Au Refrain)


Quelques mots :

Je suis comme un pastel noir entre les mains d’un enfant,
Car je trace un ciel sombre sur des feuilles de papier blanc,
Je mets en forme les vagues de l’âme fatiguée d’un homme,
Qui chaque jour malgré sa force lentement déraisonne…

Refrain :
J’voudrais te laisser quelques mots tendres et sincères,
Exprimer mes joies mes peines, toutes mes colères,
Mais je reste figé dans mon élan devenu inutile,
Car tout ces mots sont sûrement bien trop futiles…

Musique au cœur comme un déchirement de la mémoire,
Voile terne du linceul de mes rêves devenus désespoirs,
Je me convaincs de ne plus raisonner de ne plus comprendre,
J’aimerais tant pouvoir m’oublier au lieu de me descendre…

(Au Refrain)

Je suis ce feutre usé entre les doigts d’un de ces enseignant,
Qui trace des lignes courbes sur un tableau bien trop blanc,
J’essaye alors de joindre à chaque fois ma vie par les deux bouts,
J’ai courbé tant de fois l’échine, je voudrais être enfin debout…

Mais quoi ? Pourquoi ? Tout ces mots reviennent à chaque fois,
Comme des blessures par l’alcool qui s’épingleraient sur mon foie !


Les âmes sans voix qui crient à l'aide:

L'âme de noir vêtue, des gens s'affairent,
Ils font tous semblant, ils veulent avoir l'air,
D'avoir le bonheur, d'avoir une vie exemplaire,
Très bons comédiens, ils finissent en se foutant en l'air,
Car leurs voix se sont perdues sur cette terre,
Noyés dans la foule immense comme la mer.

Refrain :
Les âmes sans voix qui crient à l'aide,
Résonnent en moi, que puis-je y faire,
Car moi aussi, peu à peu je cède,
Dans ce monde sans foi, si proche de l'enfer.

Des sanglots si longs, comme disait Verlaine,
Un chemin de croix, pour ceux qui ont de la peine,
Un énorme poids, je ne suis pas un chêne,
Je suis trop fragile, attachés à ces chaînes,
Qui me lient à toi, mais je sais que cela mène,
C'est Nulle part, quelle maudite rengaine.

(Au Refrain)

Je me sens comme cet homme qui ressasse,
Cette question, "Quelle est ma place?"
Pas de réponse, tous restent de glace,
Il ne cherche plus, plus rien ne le tracasse,
Il arpente les rues, il se fond dans la masse,
D'ailleurs il ne veut qu'une chose, qu'il trépasse…

(au Refrain)

Douleur invisible que peut être l'amour,
Des mots perdus, que l'on dit toujours,
Mais c'est foutu, puisque en ce jour,
Tu m'as dit adieu, je ne suis pas sourd,
J'oublierais peu à peu, mais rien n'est si lourd,
Que tout ces regrets, que je porte à mon tour…

(au Refrain)

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Le café des arts / A vos plumes
« le: 12/09/05 21:56 »
Des doigts qui courent, sur un clavier,
Des clients sourds, et un chansonnier,
Peu de monde autour, de ses touches usées,
Il chante l'Amour, mais lui seul le sait,
Car la salle se moque de ses chansons,
Et à force d'écrire, il en perd la raison…

Un verre de gin, pour noyer l'image,
De celle qu'il aime, il n'est pas sage,
Puis il s'enivre, et continue à jouer,
Il ne veut plus vivre, il préfère rêver,
Et tout cela, il en fait des rimes,
Car ses textes sont sa vie qu'il mime…

La pendule tourne, les verres vides,
Renvoient son image, il est livide,
C'est l'heure de partir, d'aller se coucher,
Il est temps de sortir, et d'abandonner,
Son clavier, son gin, et son verre,
Demain soir, il chantera encore ces airs amers…

La nuit est partie, les gens levés,
Il marche sans vie, le bar est fermé,
Il arrive chez lui, et va s'allonger,
Il pense à celle qui vient de le quitter,
Après tout, ce n'est pas une vie,
Et la radio parlera de ce pianiste qui en a fini…

Qui en a fini…
Avec sa vie…

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Le café des arts / A vos plumes
« le: 12/09/05 21:55 »
Une femme blessée, attend ses enfants,
Il doit les amener, c'est à son tour maintenant,
Elle les aime tant, ne le voit pas assez souvent,
Jamais de temps, pour dire tout ces mots simplement…

Refrain:
Soit courageuse petite maman,
Pour tes enfants,
Bat-toi s'il le faut âprement,
Ce sont tes enfants,
Et lutte contre tout ces gens,
Tu es leur maman,
Car ils te disent tout le temps;
On t'aime maman…

Les lois contre toi, se liguent brutalement,
Car tu es une femme, pour eux c'est important,
La mort dans l'âme, tu lui rend tes enfants,
Mais garde la foi, tu les auras légalement…

(au refrain)

Sur toi il se venge, en te rendant responsable,
De l'échec de vos vie, tu es une misérable,
Sans eux tu survis, mais n'abandonne pas,
Ils sont ta vie, alors continue le combat….

(au refrain)

Un jour ou l'autre, ils te reviendront,
Et puis nous autres, nous te soutiendront,
Jusqu'à ce jour, où ils repasseront,
Le pas de ta porte, et plus jamais ne partiront…

(au refrain)

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Le café des arts / A vos plumes
« le: 12/09/05 21:48 »
:o :lol: arrête un peu... je vais rougir.

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Le café des arts / A vos plumes
« le: 12/09/05 13:24 »
Elle s'éveille la chambre est blanche,
Les blouses cavalent dans tous les sens.
Elle sent comme une douleur, c'est la hanche.
alors elle se rappelle, ça n'a pas de sens...

(Refrain)
Poings fermés, yeux violets,
Amour blessé, souvenirs violés,
Tu subis encore et tu pleures,
Mais attention à la dernière heure.

On lui parle d'aller porter plainte,
Il mériterait de finir derrière les barreaux.
Les médecins ne connaissent pas cette sainte,
qui protège ses enfants contre ce bourreau...

(Au refrain)

Le petit matin se lève blâfard et glacé,
elle serre entre ses doigts une tasse thé.
Devoir rentrer et subir le fou carnassier,
Peut être qu'à présent elle en a assez...

(au refrain)

Elle ferme la porte, se rhabille lentement.
On lui demande qu'allez vous faire à présent?
Alors en se forçant à sourire elle leur ment:
"Je vais retourner aimer le père de mes enfants"...

(au refrain)

Vous qui laissez les femmes se faire battre,
Observez le regard de ce femmes qui subissent.
Elles ont en elle la force de subir de combattre,
Pour que leurs enfants n'aient pas à souffrir...

(au refrain)

C'est si simple de détourner le regard,
De faire mine de s'intéresser autour d'une table,
Alors que bien trop souvent il est trop tard.
Les tombes ne sont pas comme vous, trop affables...

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Legende urbaine  :fou:



Peu importe, le but n'est pas de soigner mais juste de te donner un peu d'amertume en prime:D

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non !


Avec le gros inutile d'en rajouter.

Un peu d'huile de foie de morue pour ton aigreur mon petit?

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Je lis actuellement un livre que je recommande à tous, notamment aux militaristes de tout poil, aux imbéciles qui fantasment sur les armes et qui croient que la guerre est une chose faite pour les hommes:
Svetlana Alexievitch "La guerre n'a pas un visage de femme".

C'est un recueil de témoignages de femmes russes qui ont fait la guerre de 41 à 45 contre les allemands. Les récits sont sidérants, tendres, touchants, parfois très durs ou effrayant, et par des petites voix douces de poupée elles décrivent l'enfer et l'humanité qu'une femme apporte à ces hommes qui se croient invulnérables.
"Nous les hommes quand on les a vu arriver, on croyait que c'était des infirmières. une fois qu'elles ont porté des fusils plus grands qu'eux on s'est moqués. Mais quand on a vu leur courage, on les as respectés et nous n'osions même plus les désirer tant on en a fait des camarades de souffrance".

"Je me lavais les cheveux avec de l'eau de la cendre au début, mais comme les alarmes et les alertes étaient incessantes, j'ai demandé à une amie de me couper mes nattes pour me laisser que des cheveux courts. J'avais des nattes qui m'arrivaient au bas du dos".

"L'armée n'était pas préparée à nous accueillir, alors on n'avait que des uniformes masculins trop grands pour nous. On m'a donné un sac de toile et j'ai enlevé le fond, fait des bretelles avec les bandouilières et enfilé le tout comme une robe. L'intendance a dit que c'était un scandale... et l'officier a décidé de nous autoriser à repriser nos tenues pour les ajuster à nos constitutions chétives".

A lire et à méditer avec toute la force de la sincérité de ces regards de femme sur la bêtise humaine.

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