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Messages - magellan

Pages: [1] 2
1

 
 :love:
 
Manque plus qu'un SSD quoi:o

2
Et quand le produit utilise une jvm (comme le framework .NET), pendant l'installation, l'application vérifie la présence des composants, et en notifie l'absence/version obsolète à l'utilisateur, pour finalement le retourner vers le site officiel java ou MS.

(cf le setup des pilotes graphiques AMD -ex ATI- qui ont besoin du framework .NET pour fonctionner sous Windows).
Futé non?

3
Informatique / Smartphone sous Linux, Nokia N900
« le: 18/06/11 08:41 »

4
Informatique / Smartphone sous Linux, Nokia N900
« le: 17/06/11 22:41 »


Wut ? [:angel call:3]

Quelqu'un joue avec les pseudos ? :D

T'es trop jeune pour me connaître  [:elorion-]

5
Informatique / Smartphone sous Linux, Nokia N900
« le: 17/06/11 13:26 »
Mon N900 toujours au top (en 2 ans, je n'ai pas vu un seul équivalent potable...)
Jamais garder un telephone aussi longtemps
Mais je songe à le remplacer et je n'en vois qu'un pour le moment :

HP/Palm Pré 3
Un clavier format paysage et ca ressemble au top!

+1!
Je l'ai encore en ce moment même, et avec la modification via CSSU, les derniers bugs disparaissent, l'ergonomie est améliorée... Non franchement aucun risque que je passe du N900 à autre chose, sauf si nokia daignait reprendre du poil de la bête avec Meegoo [Mode rêve ON]

6
Le café des arts / [Cinema] Topic Ciné
« le: 26/06/11 23:53 »

magnifique.

7
Le café des arts / A vos plumes
« le: 25/06/11 13:31 »
Ils se sont assis sur la colline,
Lui sans prénom, elle Emeline.
Regardant le lointain sans nuage,
Un ciel vide de tout présage.

Ils se sont embrassés en amis,
Lui n'a été satisfait qu'à demi.
Il a tû les regrets de l'aimer,
Elle, ce fantôme de son passé.

Les années passant, il a tant scruté,
Ce même ciel bleu comme hébété.
Aujourd'hui ce sera libéré du remord,
qu'il ira s'asseoir à nouveau sur le bord.

De drame à sourire le temps oeuvre,
Parfois il fait souffrir et il désoeuvre.
Mais un souvenir cher vaut la peine,
Même si parfois il se fait sale rengaine.

Et le soleil se perdra dans le lointain...

8
Le café des arts / A vos plumes
« le: 20/06/11 21:18 »
Texte de colère

Je n’ai rien demandé au monde qui ne s’ouvre pas à nous,
Je n’ai pas demandé à vivre sous les bombes d’un fou,
Je n’ai pas non plus demandé à ramper dans les égouts,
Pas plus que ma sœur ne voulait faire le tapin pour quelques sous.

J’aurais voulu connaître autre chose que les caniveaux,
Où plus de sang et de morts stagnent à la place de l’eau.
J’aurais voulu ne plus savoir ressentir ni pleurer,
Quand un voisin blessé à mort, ce matin, est tombé.

Je n’ai pas demandé au ciel de naître dans un pays en guerre,
Je ne lui ai pas demandé de ne plus avoir ni père ni mère,
Je n’ai pas non plus demandé de voir mes deux frères,
Se faire tuer parce qu’on a voulu changer le drapeau de ma terre.

J’aurais voulu leur offrir une sépulture décente,
Pouvoir les enterrer correctement, et pas sous la tente,
Laisser pourrir leurs corps en attendant une détente,
Parce que deux salauds se disputent la même sente.

Je n’ai pas demandé à savoir utiliser correctement un fusil,
Je n’ai pas demandé à devoir tuer celui qui est mon ennemi,
Je n’ai pas non plus demandé à voir le regard terni,
De ces gosses qui ne vivent plus que quelques heures chaque nuit.

J’aurais voulu ne pas connaître la faim et la peur,
Celle du combattant bien trop jeune, et qui pleure.
J’aurais voulu pouvoir me tenir chaque matin debout,
Et pas ramper sans arrêt pour éviter d’être tué sur le coup.

Je n’ai pas demandé de subir la chaleur et la famine,
Je n’ai pas demandé de devoir traverser des champs de mine,
Je n’ai pas non plus demandé de trembler devant un insigne,
Parce qu’un soi-disant policier me braque pour une rapine.

J’aurais voulu ne pas devenir un de ces réfugiés,
Ceux qu’on déplace et qu’on traque comme du gibier.
J’aurais voulu pouvoir me réveiller chez moi,
Dans mon propre lit, caché au chaud dans mes draps.

Je n’ai pas demandé à rester assis dans la rue,
Je n’ai pas demandé à être mendiant sous votre vue,
Je n’ai pas non plus demandé à vivre dans le froid qui tue,
Pas plus qu’à vous supplier parce que je suis un déchu.

J’aurais voulu pouvoir fermer ma porte chaque soir,
Et pas finir en centre dans une cage, dans le noir ;
J’aurais voulu être encore considéré comme un humain,
Et non comme un animal urbain et malsain.

Je n’ai pas demandé à subir et le mépris et l’indifférence,
Je n’ai pas demandé à vivre ainsi, dans votre France,
Je n’ai pas non plus demandé à avoir des béquilles pas de chance,
Et me tenir droit et hurler à tous que moi aussi je pense.

J’aurais voulu que dans la patrie de Descartes,
Que la donne soit honnête quand on distribue les cartes.
J’aurais voulu que le handicap ne soit pas une honte,
Et que l’on nous prenne tous pour ce qui compte.

Je n’ai pas demandé à devoir taire mes malheurs,
Je n’ai pas demandé à connaître l’horreur,
Je n’ai pas non plus demandé à voir ce violeur,
Plastronner devant les caméras, alors que les femmes ont peur.

J’aurais voulu que cette fille continue à grandir,
Sans avoir peur de sortir, et qu’elle puisse avoir un avenir.
J’aurais voulu qu’elle sache que je la respecte,
Et que tous les hommes ne sont pas des monstres infects.

J’ai grandi dans le béton, j’ai de la chance,
Je n’ai rien connu de tout ceci, je suis en France.
Paix à tous ceux qui connaissent ce quotidien,
Même si je sais que quelques mots, c’est trois fois rien…

9
Le café des arts / A vos plumes
« le: 17/06/11 13:03 »
Le retour d'un fantôme... cela faisait longtemps que je n'étais pas passé dans le coin!

Alors, je déterre un vieux topic où j'ai erré quelques instants...

Les carrés lumineux qui t’entourent
Ne laissent pas perler quelque espoir.
On t’a expliqué qu’il ne fait pas noir,
Que tes yeux te jouent des tours.

On te dit que tu ne vas pas si mal,
Alors que tu ne sens plus tes jambes.
Tu as encore tes mains, il te semble,
Quelqu’un la serre, ce n’est pas plus mal.

Tu t’interroges sur le sens des choses,
Et l’on évite de parler près de toi.
Un type est même venu parler de foi,
Alors que tu n’es pourtant pas morose.

Tu sens l’éther et la javel des couloirs,
Tu ressens la compassion qu’on te voue,
Mais tu vis la solitude qui rend fou,
Prisonnière dans une cage peinte en noir.

Chaque éveil se révèle être une douleur,
Il y a encore tant de choses à faire.
Et les souffrances, on lest fait taire,
A coup de piqûres qui ne te font plus peur.

Où es tu, fantôme perdu près de la vie ?
Tu ne sors pas totalement de ton corps.
N’as tu n’as pas encore accepté la mort ?
Alors que le temps, lui, sans toi, s’enfuit.

Tu es devenue bien silencieuse ce matin,
Etrangement sereine quand on te touche.
On ôte enfin le tuyau qui était dans ta bouche,
Et près de toi on parle calmement de fin.

Tes mains sont là, inertes et froides,
Elles ne réagissent à rien d’autre que toi.
Malheureusement elles ont tout le poids,
Des corps qui sont définitivement roides.

Tu respires encore, tu n’es pas partie.
On t’observe avec soin et minutie.
On se demande si tu luttes pour la vie,
Ou si ton corps a libéré ton âme pour l’infini.

Puis quelques mots, un balbutiement.
Tu murmures, personne ne t’entend.
Tes membres te répondent lentement,
Et enfin, tu lèves le drap doucement.

Tu es vivante, tu es encore parmi nous.
Tu n’es pas fantôme, tu es encore là.
Tu n’es pas morte, tu es encore là.
Tu n’es pas partie, tu es avec nous.

Bonjour, fantôme, comment vas-tu ?

10
Le café des arts / A vos plumes
« le: 16/01/06 07:12 »
Derrière les rideaux elle danse.
Loin de tout son corps se lance.
Elle se laisse porter par son corps,
Et en elle résonne le mot "encore".

De L'être aimé comme les ballerines.
Son visage sur le parquet elle dessine.
Et elle ferme les yeux de plaisir,
Quand il la regarde de son sourire.

Son parfum s'évapore sur sa peau,
Et l'homme pose ses mains sur son dos.
A deux ils dansent enlacés, soupirant,
Du bonheur d'aimer si intensément.

La musique s'arrête et ils continuent,
Ses mains la déshabille, elle l'ingénue.
Ses lèvres disent juste "viens en moi",
Et lui tombe les vêtements plein d'émoi.

Eperdus de s'être donné corps et âme,
Essouflés mais heureux loin des drames,
Ils s'aiment sans songer au temps qui passe,
Et se moquent du futur où tout s'efface.

11
Le café des arts / A vos plumes
« le: 11/01/06 10:58 »
Joli :)

12
Le café des arts / A vos plumes
« le: 10/01/06 11:51 »
Pardonne moi :
 
Je voulais juste un souvenir,
Un instant magique à conserver,
Une marche à deux sous la lune,
De quoi sourire avant de mourir.
 
Je te parle d'avenir sans en avoir,
Tu sais combien je rêve d'enfants.
Malheureusement en moi, mon sang,
Pourrit et m'emmène au mouroir.
 
Refrain:
Pardonne moi,
Je ne peux pas te faire un enfant.
Pardonne moi,
On ne peut rien faire maintenant.
Pardonne moi,
Je dois te protéger au latex blanc.
Pardonne moi,
J'aurais préféré pouvoir faire sans.
 
J'en avale, des pillules colorées,
Dans l'espoir de pouvoir encaisser.
Tu subis, mes rages sans te lasser,
Et tu pleures de tes yeux décolorés.
 
Il me reste si peu d'espoir à vivre.
Sans toi, aurais-je su résister?
Pardonne moi, un jour tu vas me détester,
De mourir et toi de devoir me survivre.
 
REFRAIN X2

13
D’aimer un enfant qui serait le mien :

Le vent par la fenêtre, et fait vibrer les rideaux,
J’entends chanter l’enfant dont je rêve chaque jour,
Qui m’appelle papa, et qui pour moi serait le plus beau,
Mais le rêve s’évapore, et l’air redevient plus lourd…

D’aimer un enfant qui serait le mien…

Je vois ces couples heureux, tenant leurs amours,
Dans le fruit souriant qui leur tend les bras,
Depuis sa poussette, et qui lui aussi, un jour,
Connaîtra ces instants inoubliables de joie…

D’aimer un enfant qui serait le sien…

Je traverse le parc, regardant ces petits s’amuser,
Courant ça et là, agitant leurs bras imitant l'oiseau,
Et moi j’avance seul, rêvant de pouvoir aimer,
Un jour la chair de ma chair, et qui serait ton cadeau…

D’aimer un enfant qui serait le tien…
Que j’aimerais qu’il soit le nôtre…
De donner comme ils donnent aux leurs,
(X2)

14
Le café des arts / A vos plumes
« le: 31/10/05 23:05 »
allez dis moi ce soir ce que tu aimes,
Dis moi quels sont les gestes qui te plaisent.
Allez dis moi ce soir si je suis blême,
Ou bien mets toi un peu plus à l'aise.

Allez ce soir, enlace moi de tes mots délicats,
De tes envies folles et fleuries d'aimer.
Allez ce soir dis moi à l'oreille comme un chat,
Qui ronronnerait de plaisir de se caliner.

Allez laisse toi faire, on se balance tendrement,
Comme deux amoureux transis mais heureux.
Allez emmène nous derrière le firmament,
Là où nous seuls connaissons les lieux.

Allez dis moi encore et encore je t'aime,
Car je pourrais te répondre à mon tour "moi aussi"
Allez serrons nous l'un contre l'autre cette nuit,
Je te désire encore et encore même si,
La nuit te volera à mes bras qui t'aiment pour la vie.

15
Le café des arts / A vos plumes
« le: 18/10/05 15:12 »
Une rose posée sur un coin de fenêtre,
Pleure l'absence des yeux de l'amant.
Les hommes sont vraiment des traitres,
Se lamente-t'elle en se flétrissant.

On l'a séparée de l'arbre tant aimé,
Ce chêne majestueux qui la protégeait.
Elle a été cueillie puis enfermée,
Pour flatter l'orgueil d'une geaie.

Elle rêve de retrouver sa forêt,
De revoir la nature avant de se faner.
Elle rêve d'admirer les feux follets,
De finir heureuse comme dans un sonnet.

Seulement elle est détenue dans un pot,
Céramique prison pour ses frêles racines.
On lui apporte une pitance, son eau,
Et son coeur parfumé peu à peu se ruine.

Puis un matin où le soleil ne perce pas,
Elle sent qu'on l'emmène loin du balcon.
Elle se dit souriante c'est mon trépas,
On me jette enfin, destin si abscon.

Mais une main creuse la terre lentement,
Au pied de son chêne on la repose.
Le sourire d'un enfant éclate tendrement,
Il préfère la fleur libre, sa belle rose.

Si un jour vous croisez une fleur vaillante,
Qui n'a pas flétrie de froid par l'hiver,
Dites vous que c'est l'amour qui la hante,
Celui d'une rose pour un chêne centenaire.

16
c'est dans un pays imaginaire a forte ressemblance soviétique ?


Justement non! C'est là tout le paradoxe: globalement tout semble sain, les frontières entre criminel et prévenu très claire, mais peu à peu le personnage s'enlise dans un monde illogique où la corruption, le nombrilisme et l'absurde règnent en maitre. Pour simple exemple, K. se trouve face à un tribunal qui le laisse se défendre, ou du moins témoigner. Celui ci ne daigne même pas le mettre en accusation, il n'est inculpé de rien et l'on ne lui fournit même pas une raison. il est accusé et cela se suffit à lui même.

En fait lors de sa sortie officieuse en URSS, les gens ont crû qu'il s'agissait d'un livre écrit par un dissident (du moins dans les premiers chapitres). Ensuite le non sens rendait perplexe les lecteurs, comme je le suis d'ailleurs en ce moment même.

Pour la métamorphose, il faut prendre ça comme une parabole sur la condition humaine, sa misérable exagération de sa valeur en comparaison avec les autres choses vivantes. Le cancrelat a été choisi probablement pour démontrer que même le dernier des cafards a autant de valeur qu'un homme, et que nous jugeons celui ci uniquement pour sa taille et son impossibilité à communiquer avec nous!

17
Je crois l'avoir lu ce bouquin ... c'est quoi le synopsis ?

Il n'y en a pas vraiment: Un type Joseph K. est accusé, il ignore de quoi et pourquoi mais il l'est et tout tourne autour de sa quête de compréhension.

18
Le procès de Kafka, puis bientôt j'embrayerai sur la métamorophose je pense.

sinon... bisou toi ouiouige:)

19
Le café des arts / A vos plumes
« le: 15/10/05 13:08 »
Adieux du soldat de plomb

Je t'en supplie, ne pleure pas.
Si je m'en vais, ce n'est pas
Que tu es responsable de cela.
Parfois la vie décide de sonner le glas,
Et la cloche pour moi a tinté,
Et mon coeur est, ce soir, teinté
De noir de devoir te quitter,
De rouge de devoir t'écarter.

Je t'en supplie, ne pleure pas,
Ne te met pas à suivre mes pas,
Je ne peux pas t'emmener là où je vais,
Essaye de trouver en toi la paix.
Car je ne désire qu'une chose ,en cette heure,
C'est que tu sois heureuse, que tu connaisses le bonheur...

Je t'en supplie, ne pleure pas,
Il y a des choses que l'on explique pas.
Je voudrais ne pas te dire adieu,
Mais ce serait alors un voeu pieu,
Car je vais là d'où l'on ne revient jamais,
Là où la vie n'est rien, mais...
Je t'en supplie ne pleure pas...

20
Le café des arts / A vos plumes
« le: 02/10/05 14:21 »
Je te dis simplement suis moi.
Je ne sais pas si je fais une erreur,
Mais je pense que j'ai la foi,
Et que nous pouvons avoir le bonheur.

C'est si difficile d'agir,
J'ai envie que nous vivions ensemble,
Que nos matins soient rires,
Et que nos désirs nous assemblent.

Je te dis juste suis moi,
Viens que nous profitions de la chance.
Je sais que tu a peur parfois,
Que tout devienne un jour sale et rance.

Je te dis je t'aime,
Rejoins moi et vivons enfin heureux.
N'aie pas peur même,
Si je ne suis pas idéal et valeureux.

Tu me dis je t'aime aussi,
Alors toi et moi nous sourions bêtement.
C'est ça d'aimer même si,
Nous doutons encore pour dire c'est le moment.

21
Le café des arts / A vos plumes
« le: 29/09/05 22:21 »
Je veux te dire
 
Je veux te dire ce qui me passe par le coeur,
Tous ces mots qu'on n'a pas le courage de lâcher,
Par manque de courage, c'est ça la grande peur,
Celle ne pas savoir parler correctement d'"aimer"
 
Je veux te dire toutes ces douceurs que tu racontes,
Quand sur toi tu tires la couverture après l'amour.
Tout ces gestes que, comme une poésie tu me contes,
Faites mon dieu que je ne devienne jamais sourd.
 
Je veux te dire que tes yeux sur moi sont un miracle,
De ceux qu'on déclare comme incroyable et spirituels,
Car tu me donnes cette chose qui jamais se bâcle,
Le geste d'aimer sincèrement, perfection éternelle.
 
Je veux te dire que mes jours, mes années sont à toi,
Que mes nuits t'appartiennent à jamais mon amour,
Que je me languis tendrement quand tu te dois,
De travailler alors que la nuit étouffe le jour.
 
Je veux enfin te dire que le temps n'est qu'illusion,
Qu'il n'est qu'une chose que j'oublie dans tes bras.
Peut être trouvera-t'on une de ces solutions,
Qui fera que toi et moi chaque jour on s'enlacera.

22
Le café des arts / A vos plumes
« le: 27/09/05 23:31 »
http://www.manosolo.net/pages/indexpeint.html

ça y ressemble tellement que j'ai fait la méprise :/


Dommage ce n'est pas le tableau que je cherche de lui mais il y en a un qui ressemble à ce visage...
Je regarderais:)

23
Le café des arts / A vos plumes
« le: 27/09/05 22:09 »
:jap: joli... et PS j'aime beaucoup Mano Solo, c'est rare de voir quelqu'un arborer son oeuvre en avatar ;)

24
Le café des arts / A vos plumes
« le: 27/09/05 11:57 »
Accroche à ton coeur comme j'accroche au mien,
Ceux qui parlent d'amour éternel et quotidien,
Les vers de l'homme insensé qui te désire tant,
Et qui rêve de ton coeur plus proche à présent.

Accroche à tes lèvres le sourire que j'arbore,
Ton plaisir face aux choses qu'on abhore,
Ce soleil qui éclate sur ta bouche rougie,
Que je désire dévorer avec ferveur mon ancolie.

Accroche à tes mains mes doigts maladroits,
Ceux qui tentent malgré tout d'être à toi,
Et te donner le plaisir de vivre chaque jour,
Pour qu'on chasse de concert ce qui est lourd.

Accroche enfin à ton corps le mien qui t'aime,
Parlons ensemble d'une nouvelle qui qu'on sème,
Pour que je te donne l'envie d'avoir un enfant,
Pour qu'un jour tu sois fière t'entrendre maman.

A toi ma fleur

25
Le café des arts / Le topic flower power :o
« le: 27/09/05 08:00 »
La bande son de Tour of Duty... (l'enfer du devoir)
Elle représente au minimum 8 CD anthologiques pour la période du conflit question musique.

CD 1
Riders on the Storm. Doors  
I heard it through the grapevine Marvin Gaye  
Born to be wild Steppenwolf  
Wild thing The Troggs
Albatross Fleetwood Mac  
White room Cream  
Wolly bully Sam the sham and the pharaohs
River deep, Mountain high Ike & Tina Turner
Spirit in the sky Norman Greenbaum
Pretty woman Roy Orbison
Atlantis (live) Donovan
White rabbit Jefferson Airplane feat. Grace Slick
Turn,turn,turn The Byrds  
Tuesday afternoon The Moody Blues  
We gotta get out of this place The Animals
Here comes the night Them feat. Van Morrison
Green onions Booker T and The MG's
From the underworld The Herd
Son of a preacherman Dusty Springfield
The sun ain't gonna shine anymore The Walker Brothers
Respect Aretha Franklin
What a wonderful world Louis Armstrong

http://hum90.com/music_of_tour_of_duty.htm
 

26
Le café des arts / A vos plumes
« le: 23/09/05 21:19 »
Quand on parle de celle qu'on a perdu?

Je me rappelle d'un seul baiser,
Celui que tu m'as offert un soir,
Celui que tu as déposée sans fard,
Sur la jour pour me dire "amitié"

REFRAIN:
On parle d'amour elle parle d'elle,
Je lui parle de moi elle parle de lui.
Probablement étais tu bien trop belle,
Pour celui qui ne vit que des ennuis.

J'ai rougi en fixant ton regard noisette,
Tu m'as juste lancé que tu tiens à moi,
Car aucun ami n'a avant donné autant de soi,
Quand tes larmes te rendaient bien fluette.

(Au refrain)

Alors j'ai juste souri pour donner le change,
Te faire comprendre que je pouvais saisir,
La nuance entre amitié et amour sans avenir,
Et ma tendresse est devenue souvenir qu'on range.

(Au refrain)

J'ai dit adieu comme j'aurais du dire à bientôt,
Tu as compris mes raisons et m'a juste saluée,
D'un dernier baiser amical puis je me suis rué,
Dans le dernier métro entre moi et ton dos.

(Air du refrain)
Je t'ai parlé d'amour tu m'as parlée de lui,
Je n'ai pas à regretter mes sentiments même si,
Aujourd'hui encore j'aime celle que j'ai fui.
Ne dit-on pas qu'on est toujours un peu saisi...

Quand on parle de celle qu'on a perdu?

27
Le café des arts / A vos plumes
« le: 18/09/05 22:11 »
Un vieil homme monte lentement la montagne qui trône face à sa maisonnette. Il ne se souvient plus de son âge mais sa barbe blanche, son front dégarni et ses touffes de cheveux blancs lui rappellent que le temps a fait son oeuvre sur son corps. Armé d'une longue perche de bois pétrifié il se lance dans son dernier voyage, l'ultime montée vers le sommet où il souhaite reposer en paix. Les gens du village n'osent pas l'empêcher, ils savent tous que sa sagesse lui a indiqué qu'il était temps qu'il quitte ce monde où il a tant vécu. Vie, mort, guerre, famine, soif il a tout vu par ses grands yeux bleus qui pourtant sont restés limpides. Au passage du sentier il caresse la tête de deux chérubins qui le saluent avec grand respect. L'ancêtre s'en va pour son dernier voyage.  Pas après pas ses jambes usées, entravées par l'arthrose galopante l'emmènent de plus en plus haut. Légèrement vouté, il se penche vers la pente qui s'offre à ses derniers pas. Il sourit d'aise tandis que la température baisse lentement, le vent ne s'est pas encore levé sur le mont qui sait se faire terrible pour ceux qui en défie les flancs. Une source, doucement l'eau dégringole entre les roches émoussés, il se penche et savoure la fraîche pureté que lui offre la nature. Il s'installe, regarde l'horizon qui à présent s'avère être la courbure de son monde. Il est serein. Rebrousser chemin? Pourquoi? Le temps est venu se dit-il en se redressant péniblement. Lentement, patiemment il continue son ascension quand tout à coup une voix l'appelle. La voix est féminine, douce, presque envoûtante. Il tend l'oreille, cherche l'origine, appelle quelques fois pour voir si qui que ce soit l'avait suivi. Personne... La voix reprend son appel avec plus d'insistance, puis là, au milieu des hautes herbes, une fleur solitaire, violette ancolie sublime et parfaite tangue légèrement alors qu'aucun vent ne trouble les alentours. Son oui et sa vue seraient donc en train de le tromper? L'ancolie l'incite à s'approcher ce qu'il fait doucement de peur de tomber sur un sortilège pernicieux. Là, elle se met à parler avec lui du bon vieux temps qu'elle n'a pas vue, de l'avenir qu'elle ne verra probablement pas et des hivers qu'elle aimerait ne pas connaître. Lui rit, ravi de partager une dernière fois ses expériences quand une phrase étonnante lui vient aux oreilles:
"Si tu dois vivre, c'est pour partager ce que tu as vécu. Si tu dois mourrir, c'est que pour d'autres puissent vivre à leurs tours."
Stupéfait d'une telle vérité il remercie l'ancolie en versant sur elle un peu de sa gourde emplie de l'eau de la source. Elle en échange lui offre son parfum envoûtant ainsi qu'un pétale.  
"Tant que mon pétale ne sera pas sec, tu n'auras pas à mourir vieil homme. Tel est ton destin".
Des années plus tard le pétale garda son éclat violacé, des années plus tard le vieil homme raconta encore son histoire de fleur magique aux enfants du village...

Des années plus tard de vieil homme sage il devint vieil homme sage et heureux. Doit-on s'éteindre sans partager son bonheur avec les autres? Nul ne peut le dire mais une chose est certaine c'est que quitte à vivre, autant vivre heureux.

28
Le café des arts / A vos plumes
« le: 18/09/05 21:43 »
Le passé

Des petits grelots en forme de perle,
Se sont formés sur le bord des feuilles.
Des gouttes de pluies avalées par le merle,
Chantant à tue tête posé sur le seuil.

Il fait frais ce matin là bas dehors,
La bruine a détrempée les herbes hautes,
Je me suis assis pour écouter mon corps,
suivre les mouvements de mon coeur qui saute.

Le café fume encore au fond de la tasse,
Mes doigts serrent la céramique tendrement,
Tes baisers ont la même douceur qui passe,
De ta bouche à la mienne si lentement.

Je t'embrasse sur ton épaule dénudée,
Je tire sur toi les draps que l'on froisse.
Tu frémis doucement car cette nuit écourtée,
Fait partie de notre vie quoi qu'on fasse.

Rendors toi ma douce, ma belle ancolie,
La nuit est courte le jour t'attendra.
laisse mes soupirs te hanter ma jolie,
Ce soir à nouveau mon désir t'étreindra.

29
Le café des arts / A vos plumes
« le: 16/09/05 14:18 »
Du mauvais côté du fusil

Un bruit mécanique fait trembler le sol,
L'odeur d'essence emplit les boulevards,
Ils avancent sur la ville drapés de noir,
Ces soldats qui tuent et qui les immolent.

La neige couvre les corps d'un linceul,
Le givre massacre autant que les couteaux.
La mort rit et coupe les âmes de sa faux,
et les vivants dans les ruines sont seuls.

Lentement s'embourbe l'enfer dans le froid,
Les humains deviennent des cadavres mouvants,
Et la blancheur se teinte partout du sang,
De ceux qui meurent en crispant les doigts.

La boue se substitue à l'enfer dur et givré,
Les blindés s'enlisent dans les fondrières,
Les survivants esquissent alors une prière,
Pour avoir une tombe décente pour se reposer.

Puis un jour un cri retentit au coeur des ruines,
Un mot s'élance "victoire!", les larmes coulent,
Le massacre cesse et les vainqueurs alors croulent,
Sous les fleurs accompagnant les yeux de bruine.

Les vaincus marchent vers le nord, désabusés.
Ils sont en guenilles, pas d'espoir ou d'honneur,
Juste le sentiment de faiblesse mêlé de la peur,
De mourir à présent alors qu'ils sont si usés.

Ne pleure pas vaincu l'histoire n'est pas à toi,
Elle appartient à la victoire même si courageux,
Tu t'es battu pour une cause d'un maitre ombrageux,
Qui t'a mené aux prisons infernales sans toîts.

Les tombes ne parlent pas et c'est mieux ainsi,
La honte n'est qu'une illusion car tous ont luttés,
La cause bonne ou mauvaise il faut garder la fierté,
D'avoir su partager la volonté de vaincre même si...

On était du mauvais côté du fusil.

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Le café des arts / A vos plumes
« le: 15/09/05 18:41 »
Je parle d'elle comme on parle de paix,
Avec désir, passion mais sans espoir.
Je sais pourtant qu'elle ne sera jamais,
Celle qui m'enlacera, encore ce soir...

J'ai rêvé d'elle comme on rêve de Vie,
Avec plaisir, envie mais sans espérer.
Car l'une comme l'autre se délient,
Et nous noueront jamais à l'être désiré.

J'ai envie de toi comme on a envie d'amour.
Oui mon ange j'aimerais tant pouvoir t'aimer,
Cela te semble si simple de dire toujours,
Alors que je dois apprendre à dire jamais.

Mon amour adieu ou à un autre peu importe,
Ce qui compte à présent ce sont mes souvenirs,
Et que la vie si elle le veut m'emporte,
Les cendres de l'envie me font sourire.

Je t'aimais comme jamais personne avant,
Est ce un malheur de devoir abandonner?
je crois surtout qu'il me reste le temps,
Cette chose immuable qui saura me raisonner...

Ton ange

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