Forum des Condylures resuscités

General Motors => Le café des arts => Discussion démarrée par: curly-doll le 20/02/05 21:56

Titre: A vos plumes
Posté par: curly-doll le 20/02/05 21:56
voila le début d'une nouvelle que j'ai toujours pas fini :o

Citer

[Messagerie de Dora Wild]
 
« Maman, c’est Laura ! C’était juste pour te prévenir que je rentrerais plus tard ce soir… »
(Elle va sûrement se faire du mauvais sang.)
 
Dora Wild, c’est ma mère, enfin c’est elle qui m’a adoptée. Elle me l’a omis pendant plusieurs années. Mais mes traits de brune méditerranéenne en contraste avec sa longue chevelure blonde et ses yeux bleus d’anglo-saxonne trahissaient ce lourd secret.
Enfant très calme et beaucoup plus mature que ceux de mon age, je devinais que mes questions au sujet de ma naissance allaient affliger ma mère adoptive.
Elle racontait aux gens  qu’elle m’avait trouvé devant l’église, abandonnée.
Déjà toute petite j’entendais ses pensées et  je savais que ces propos étaient faux. Mais elle le disait pour me protéger.
A l’époque, je ne me rendais pas compte de ma différence. Ce n’est que le 7 février 1994 : le jour de la fermeture de l’institut privé de recherche génétique (MG-SPI) pour cause d’expériences illégales sur cobayes humains ; que les choses ont basculé : ce bruit sourd qui m’avait toujours accompagné tout au long de ma vie s’interrompu pendant quelques instants. A partir de là, ce bruit ne pouvait être autre chose, selon moi, que le battement de cœur de ma mère biologique avec qui j’aurais créer un lien télépathique.

 
 


Dés lors je me suis intéressée au paranormal et aux sciences occultes dans l’espoir de retrouver un jour ma vraie mère. J’ai appris à me servir de ma télépathie et découvert d’autres dons comme la télékinésie…il me reste encore beaucoup de chose à apprendre.
 
J’étais loin de me douter de la découverte qui m’attendait le jour de mes 21 ans. Dora pour une fois ne m’avait pas préparé une grande fête. Mais elle tenait sous son bras un cadeau mystérieux dans un carton poussiéreux qu’elle venait certainement de sortir de la cave. Un pas m’a suffit pour voir que c’était de mon passé et de mes racines qu’il s’agissait. Maman avait enfin eu le courage de me rendre mon histoire.
L’excitation m’a fait sauter sur le carton rempli de dossiers médicaux au nom de Susanna Mano.


Elle faisait partie des volontaires pour le projet évolution de  l’MG-SPI . Selon Dora, ancienne infirmière de l’institut, le projet consistait à injecter une enzyme qui favoriserait les mutations génétiques.
 
 
Des rapports psychologiques et des bilans de son état de santé étaient faits tout les jours. Son internement dans l’MG-SPI a duré 7 ans, avec, ceci dit, une interruption au cours de la deuxième année.
Après m’être penchée plus particulièrement sur cet intervalle de temps disparu, j’apprends  que Susanna s’est échappée  du centre de novembre 1978 à janvier de l’année suivante et d’après un rapport du psychiatre Cabamdo :  
« … [Elle était] tellement dépendante du traitement qu’elle est revenue de son plein gré. Une autre fuite de sa part pas n’ [était] plus à craindre. Il n’ [était] donc pas nécessaire d’exercer une plus haute surveillance à son égard. »
Tandis que les bilans du docteur Cabambo rassuraient le directeur de l’institut, les analyses de sang de Susanne préoccupaient les chercheurs. En effet les variations de son taux d’hormones antéhypophysaires et ovariennes étaient en total décalage avec les autres cobayes.

 
 
 

Les médecins préconisèrent un scanner et une échographie afin de vérifier un éventuel effet indésirable sur l’organisme de la patiente. Aucun problème, bien au contraire l’apparition, sur l’échographe de deux embryons en pleine nidation dans la dentelle utérine de Susanna, faisait le bonheur de chaque scientifique présent.
En effet des phénomènes inconnus se produisirent. Autour de chacun des embryons  s’organisa une muqueuse. La formation d’un second utérus, qui recueillait le deuxième enfant, et d’un muscle utérin entre les appareils gestatoires, auraient permis un meilleur apport en nutriments ainsi qu’en oxygène et favorisé un futur accouchement.

 

 
Le 9 mai 1979, arriva ce que l’équipe médicale n’aurait jamais imaginé. L’état de dépendance de Melle Mano était tel, qu’elle ne pu résister à l’envie de dérober un flacon de l’enzyme à « évolution ». L’injection provoqua un choc physiologique, perturba le calme utérin et déclencha des contractions. Alors que la grossesse n’en était qu’au cinquième mois, les médecins mirent au monde un petit garçon assez résistant pour survivre. L’autre fœtus était beaucoup moins fort et sa naissance en aurait été fatale si les médecins n’auraient pas réussi à stopper l’accouchement. Cette méthode thérapeutique, combiné au effet de l’enzyme, a complètement chamboulé le cycle de croissance du second fœtus. Et tandis que l’overdose fit entrer Susanna dans le coma, des machines ont maintenu en vie son corps et celui de son enfant pendant quatre ans.

Titre: A vos plumes
Posté par: indochine le 22/02/05 15:03
j'aurais bien continué mais le sujet ne m'inspire pas des masses :/
je laisse place a ceux qui auront des idées:)
Titre: A vos plumes
Posté par: curly-doll le 22/02/05 15:21
lool spa pour continuer c'est une nouvelle que j'ai commencer, vous pouvez mettre n'importe koi de ce que vous avez pu écrire icite :o
Titre: A vos plumes
Posté par: indochine le 22/02/05 15:58
ah :d
je croyais que c'était a continuer :d :lol:
Titre: A vos plumes
Posté par: indochine le 22/02/05 16:00
puisqu'il faut mettre nos oeuvres :

Le baiser

Ce jour là tu étais derrière moi, tu ne me voyais pas,
Lentement tu as posé ton nez sur ma nuque, tendrement,
J'ai senti ton souffle ralentir, mon coeur s'accelerer,
Et j'ai fermé les yeux, comme pour retenir cet instant.

Tes mains ont glissé au ralenti le long de mes bras dénudés,
Pour venir se poser sur ma taille et finir par m'envelopper.
La chaleur de ton corps tout contre moi,
Une sensation indubitable, je l'ai laissé m'envahir.

Puis c'est tes lèvres que tu as laissé glisser jusqu'à ma nuque,
Juste les laisser m'effleurer, juste un peu,
Dans ce silence il n'y a plus eu que le bruit de mon coeur qui battait,
Et nos deux souffles encore si loin l'un de l'autre.

Tu as laissé venir ta main jusqu'à mon menton,
Et tout en douceur tu l'as attrapé pour le faire pivoter jusqu'à toi,
Je t'ai laissé faire sans dire un mot, en gardant mes yeux fermés,
Et j'ai senti tes lèvres sur les miennes.

Le temps s'est arrêté pendant que tu m'as embrassé,
Je n'ai plus senti que tes mains sur mon dos,
Tes lèvres sur les miennes, si douces et agréables,
Et ton souffle qui se mêlait au mien, encore et toujours.

Lorsque nos lèvres se sont écartées,
Et que doucement j'ai fini par ouvrir mes yeux,
Tu as pris ma main dans la tienne,
Et tu as du voir les étoiles qui étaient dans mes yeux.
Titre: A vos plumes
Posté par: eyleha08 le 03/03/05 17:34
Fille venant de l'incconu
Que la socièté à mise à nue
A l'aube de ses quinzes ans
Charlie rêve du prince charmant

Dans un grand cimetière
Où elle a fait sa tannière
Entre les tombes abandonnées
Charlie ne cesse de danser

Petite brune désinvolte
Née dans un monde effroyable
Charly hurle sa revolte
Pour oublier sa vie pittoyable

Destruction du virus
Pour une heure en plus
Pour une larme en moins
Dans cette vie de chien

Sans un bruit, tel une ombre
Elle s'enfonce dans la nuit sombre
Sous la lumière du reverbère
Son petit corps git à terre

Face à  destin trop eceurant
Elle revait d'amour simplement
N'en pouvant plus d'etre délaissée
Charlie a finir par se suicider

Destruction du virus
pour une heure en moins
Pour une larme en plus
dans cette vie de chien

Petite brune désinvolte
Que la socièté a mise à nue
A l'aube des ses quinzes ans
Charlie n'est plus à présent

Dans un grand cimetière
où elle avait fait sa tannière
Entre les tombes abandonnées
Charlie repose pour l'éternité


 :( j'avais écrit ça quand j'étais plus jeune mais franchement, je trouve ça nul maintenant!
Titre: A vos plumes
Posté par: KLeMiX le 07/03/05 23:49
Je suis pas contre une petite plume :o
Titre: A vos plumes
Posté par: indochine le 30/03/05 14:41
:d
Titre: A vos plumes
Posté par: curly-doll le 08/06/05 17:50
aller je vous fais part de mes tits poemes :p

Le premier date de quelques temps le début je le trouve pas génial  
 
 
Comment faire avec tant d'amour à partager    
et si peu de gens a qui le donner.  
Sans espoir,  
Rien de leur parts.  
M'évadant de la Terre  
En chantant des prières,  
J'ai promis de ne pas partir  
Mais pourtant j'ai envie de fuir.  
Mon âme livide,  
Mon coeur se vide.  
Exaspérée par peur d'avoir qq douleurs  
Je m'entoure d'une cruelle solitude  
Qui m'enferme toujours plus dans l'incertitude:  
Une isolation brutale  
D'une incompréhension totale.  
Ainsi mon silence devient armure  
Contre toutes éclaboussures  
Et on ne peut voir, dans mes yeux,  
Que les souvenirs désastreux  
D'une enfant abattue  
Par des rêves déchus:  
Une vie sans appel,  
Une mort éternelle.
 
 
Celui-ci est court et c pas vraiment un poème
 
 
Mes douleurs s'installent et s'aggravent au gré de tes humeurs.  
Je suis seule face à tes longs silences et muettement torturée par leurs paroles blessantes. Déséquilibrée sans toi je retrouve cette lassitude d'adolescente et ces sanglots d'enfants que tu n'aimes pas voir. Ma maladie empire puisque je ne peux trahir mon amour, j'étouffe dans cette crise et meurs a grandes larmes:  
 Je pleure le Mal de ton absence
 
 
Voila le troisième :
 
Comme la lumière qui illumine le croyant,  
Je suis pénétrée par une douloureuse pluie,  
Où d'obscures souvenirs se mêlent a mon sang.  
Je deviens alors étrangère a mon esprit;  
Habitée par une colère qui agite mes entrailles  
Au point de m'en donner d'immondes nausées  
Je livre une cruelle bataille.  
Mais cette haine de moi prolifère et déchaîne mes pensées,  
Mes sensations et mes sentiments en deviennent imprécis:  
Je ne sais plus ce que je suis  
Ni ceux que j'aime.  
Mon âme reste étrangement dépendante à ce doux désespoir  
Et finit par se noyer dans les profonds ténèbres de ma mémoire
 
 
Et le dernier :
 
J’entends courir les voix du monde  
Sans que ne gronde  
Aucun sourire.  
Et de funestes souvenirs  
Empestent ma conscience,  
Tout meurt dans cette affreuse danse.  
Des bruits trottent dans ma vie  
Pour que mon esprit ne devienne que soucis :  
Un doux délire d’ivresse  
Me renvoie à ma tristesse.  
Mes immondes songes reviennent envahir mon corps :  
Déformée par ce sort,  
Ecrasée par les mots  
Je lutte à travers mes propres crocs.  
Je souffre d’un mal inconnu  
Celui de vivre sachant que je n’ai déjà que trop vécu.
Titre: A vos plumes
Posté par: XVI Ames le 08/06/05 18:20
Combien de temps me faudra-t-il ?
Une heure, un mois, peut-etre un an ?
Rien que pour dire, est-ce bien utile ?
La vérité, mes sentiments... ?
Y'a des choses que l'on n'explique pas,
-
Des choses que la raison ignore...
On les assume ou les endort,
Là je le crie à haute voix :
Laura je t'aime, je n'aime que toi !
Titre: A vos plumes
Posté par: choupinettelover le 08/06/05 21:21
quelle blague trop nul...
Titre: A vos plumes
Posté par: curly-doll le 08/06/05 23:13
Combien de temps me faudra-t-il ?
Une heure, un mois, peut-etre un an ?
Rien que pour dire, est-ce bien utile ?
La vérité, mes sentiments... ?
Y'a des choses que l'on n'explique pas,
Des choses que la raison ignore...
On les assume ou les endort,
Là je le crie à haute voix :
Laura je t'aime, je n'aime que toi !
c'est qui ta Laura?!
Titre: A vos plumes
Posté par: XVI Ames le 08/06/05 23:18
edited [:dawn:3]
Titre: A vos plumes
Posté par: Grosmoc le 08/06/05 23:19
HAN quelle déclaration !!! :D
Titre: A vos plumes
Posté par: curly-doll le 08/06/05 23:20
edited [:dawn:3]

 :lol: mais qu'est ce qu'il nous arrive  :love:
Titre: A vos plumes
Posté par: XVI Ames le 08/06/05 23:22
:lol: mais qu'est ce qu'il nous arrive  :love:


fiente ça te fait rire ?  [:xvi ames:5]

y va m'entendre ce Hitch  :fou:
expert en séduction, mon cul oué  :o
Titre: A vos plumes
Posté par: curly-doll le 08/06/05 23:25
et sinon on se connait?!











parce que ça peut toujours s'arranger hein!!















t'es prés a être père?!
Titre: A vos plumes
Posté par: XVI Ames le 08/06/05 23:29
et sinon on se connait?!


pas encore  [:xvi ames:1]


parce que ça peut toujours s'arranger hein!!


t* s*** ? [:bresse:3]


t'es prés a être père?!

une 2eme fois ?
j'ai déja fait père avec une fille qui s'appelle Laura
père avec une mère qui s'appelle Laura, j'me laisserais bien tenter  [:diesel:1]
Titre: A vos plumes
Posté par: curly-doll le 08/06/05 23:31
pas encore  [:xvi ames:1]

t* s*** ? [:bresse:3]

une 2eme fois ?
j'ai déja fait père avec une fille qui s'appelle Laura
père avec une mère qui s'appelle Laura, j'me laisserais bien tenter  [:diesel:1]
han tas une fille qui a le même prénom que moi :love:
Titre: A vos plumes
Posté par: XVI Ames le 08/06/05 23:32
euuuh... non  :non:
c'est toi qui as le même prénom qu'elle, en fait  [:blabla - divers ]
Titre: A vos plumes
Posté par: curly-doll le 08/06/05 23:46
han elle est plus vieille que moi?! :o
Titre: A vos plumes
Posté par: XVI Ames le 08/06/05 23:48
non  [:babygirl77:1]
ou alors t'es vraiment précoce  [:chupa:1]

mais je la connais depuis plus longtemps que toi  [:chupa]
(d'ailleurs je te connais pas :spamafote: )
Titre: A vos plumes
Posté par: XVI Ames le 15/06/05 18:46
Dans le cadre de l'opération "un poème pour conclure", voici ma deuxième tentative :D

Mon coeur est depuis peu l'otage de ton être.
Avec un mot, une phrase, tu commandes mon humeur !
Ne crois pas que cela soit de gaieté de coeur...
D'ailleurs si je pouvais, je choisirais peut-être,
Juste pour ma fierté, de ne plus me soumettre.
Unique est chaque instant que tu daignes m'offrir,
La vie est ainsi faite, je ne fais que souffrir,
Alors que je devrais jouir de te connaitre.

[:dawa]

(tous les commentaires sont les bienvenus, meme pour insultes  [:bernard-henri levy] )
Titre: A vos plumes
Posté par: mandjula le 15/06/05 23:45
c'est mignon comme tout  [:alyssa -:4]
Vous vous etes surpassé maitre [:alf06:1]
Titre: A vos plumes
Posté par: XVI Ames le 16/06/05 10:58
A ton tour maintenant  [:bernard-henri levy]
Titre: A vos plumes
Posté par: Grosmoc le 16/06/05 18:37
Crève
La
Dalle



cay bon? [:niclea]
Titre: A vos plumes
Posté par: XVI Ames le 16/06/05 20:24
ça rime pas  [:blabla - divers ]

mais bon c'est quand tu veux, quoi [:bitman]
Titre: A vos plumes
Posté par: curly-doll le 27/08/05 18:05
Le cheval.


Je suis ta monture,ôh, bel attelage.
Combien, d'obstacles,n'ai-je donc pas déjà franchis à mon age.
Je te hisse, gravis chemins indéfinis pour toi,
Car j'ai choisi et j'essai de t'élever avec moi.
Ma force et ma fougue impressionnent et font peur.
Même sous ton poid, toute cette lourdeur,
Je semble fière,
Belle et légère.
Mais c'est sans savoir,
A mon grand desespoir,
Que les mots crachés par ta bouche
douloureusement sur mon coeur se couchent.
Comme les coups de fouet passent
Sur ma sensible cuirasse.
Je sens alors le mors qui glisse de mes lèvres,
Et, dans ma gorge étroite s'engouffre.
Oh, toi qui étouffe mon âme,
Je ne suis finalement qu'une femme.
Dont les grandes oeilères couvrent
Chaque voie que tu ouvres
Pour me faire fuir
Et me voir partir.
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 12/09/05 13:24
Elle s'éveille la chambre est blanche,
Les blouses cavalent dans tous les sens.
Elle sent comme une douleur, c'est la hanche.
alors elle se rappelle, ça n'a pas de sens...

(Refrain)
Poings fermés, yeux violets,
Amour blessé, souvenirs violés,
Tu subis encore et tu pleures,
Mais attention à la dernière heure.

On lui parle d'aller porter plainte,
Il mériterait de finir derrière les barreaux.
Les médecins ne connaissent pas cette sainte,
qui protège ses enfants contre ce bourreau...

(Au refrain)

Le petit matin se lève blâfard et glacé,
elle serre entre ses doigts une tasse thé.
Devoir rentrer et subir le fou carnassier,
Peut être qu'à présent elle en a assez...

(au refrain)

Elle ferme la porte, se rhabille lentement.
On lui demande qu'allez vous faire à présent?
Alors en se forçant à sourire elle leur ment:
"Je vais retourner aimer le père de mes enfants"...

(au refrain)

Vous qui laissez les femmes se faire battre,
Observez le regard de ce femmes qui subissent.
Elles ont en elle la force de subir de combattre,
Pour que leurs enfants n'aient pas à souffrir...

(au refrain)

C'est si simple de détourner le regard,
De faire mine de s'intéresser autour d'une table,
Alors que bien trop souvent il est trop tard.
Les tombes ne sont pas comme vous, trop affables...
Titre: A vos plumes
Posté par: sigeanie le 12/09/05 14:28
moi je v quitter ce topic sinon je v tomber amoureuse :o
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 12/09/05 21:48
:o :lol: arrête un peu... je vais rougir.
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 12/09/05 21:55
Une femme blessée, attend ses enfants,
Il doit les amener, c'est à son tour maintenant,
Elle les aime tant, ne le voit pas assez souvent,
Jamais de temps, pour dire tout ces mots simplement…

Refrain:
Soit courageuse petite maman,
Pour tes enfants,
Bat-toi s'il le faut âprement,
Ce sont tes enfants,
Et lutte contre tout ces gens,
Tu es leur maman,
Car ils te disent tout le temps;
On t'aime maman…

Les lois contre toi, se liguent brutalement,
Car tu es une femme, pour eux c'est important,
La mort dans l'âme, tu lui rend tes enfants,
Mais garde la foi, tu les auras légalement…

(au refrain)

Sur toi il se venge, en te rendant responsable,
De l'échec de vos vie, tu es une misérable,
Sans eux tu survis, mais n'abandonne pas,
Ils sont ta vie, alors continue le combat….

(au refrain)

Un jour ou l'autre, ils te reviendront,
Et puis nous autres, nous te soutiendront,
Jusqu'à ce jour, où ils repasseront,
Le pas de ta porte, et plus jamais ne partiront…

(au refrain)
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 12/09/05 21:56
Des doigts qui courent, sur un clavier,
Des clients sourds, et un chansonnier,
Peu de monde autour, de ses touches usées,
Il chante l'Amour, mais lui seul le sait,
Car la salle se moque de ses chansons,
Et à force d'écrire, il en perd la raison…

Un verre de gin, pour noyer l'image,
De celle qu'il aime, il n'est pas sage,
Puis il s'enivre, et continue à jouer,
Il ne veut plus vivre, il préfère rêver,
Et tout cela, il en fait des rimes,
Car ses textes sont sa vie qu'il mime…

La pendule tourne, les verres vides,
Renvoient son image, il est livide,
C'est l'heure de partir, d'aller se coucher,
Il est temps de sortir, et d'abandonner,
Son clavier, son gin, et son verre,
Demain soir, il chantera encore ces airs amers…

La nuit est partie, les gens levés,
Il marche sans vie, le bar est fermé,
Il arrive chez lui, et va s'allonger,
Il pense à celle qui vient de le quitter,
Après tout, ce n'est pas une vie,
Et la radio parlera de ce pianiste qui en a fini…

Qui en a fini…
Avec sa vie…
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 12/09/05 22:03
Le pianiste du blues bar

Des doigts qui courent, sur un clavier,
Des clients sourds, et un chansonnier,
Peu de monde autour, de ses touches usées,
Il chante l'Amour, mais lui seul le sait,
Car la salle se moque de ses chansons,
Et à force d'écrire, il en perd la raison…

Un verre de gin, pour noyer l'image,
De celle qu'il aime, il n'est pas sage,
Puis il s'enivre, et continue à jouer,
Il ne veut plus vivre, il préfère rêver,
Et tout cela, il en fait des rimes,
Car ses textes sont sa vie qu'il mime…

La pendule tourne, les verres vides,
Renvoient son image, il est livide,
C'est l'heure de partir, d'aller se coucher,
Il est temps de sortir, et d'abandonner,
Son clavier, son gin, et son verre,
Demain soir, il chantera encore ces airs amers…

La nuit est partie, les gens levés,
Il marche sans vie, le bar est fermé,
Il arrive chez lui, et va s'allonger,
Il pense à celle qui vient de le quitter,
Après tout, ce n'est pas une vie,
Et la radio parlera de ce pianiste qui en a fini…

Qui en a fini…
Avec sa vie…



De neige et de glace


Refrain:
De neige et de glace étaient les plaines,
Sur lesquelles violemment déferlait la haine,
Des corps par milliers se sont entassés,
Et toi soldat anonyme, par là t'est passé.

Stalingrad, ville d'un dictateur,
Attaquée en masse par un autre meneur,
Mais la dedans où sont les hommes?
Hiver glacial près de la Volga,
Les hommes tombaient à tours de bras;
Ils se disaient, qu'est ce que nous sommes?

(Au Refrain)

Le front Russe s'est grand ouvert,
Comme une fenêtre de l'enfer sur terre,
Où seule la Mort a trouvée ses gains,
Mais alors dis moi grand père,
Je te comprends pourquoi tu étais fier,
De me dire J'en reviens

(Au Refrain)

Maintenant les survivants sont vieux,
Et beaucoup sont partis dans les cieux
Nous les appelons nos ancêtres,
Toi mon grand-père tu y étais,
Le mauvais uniforme tu portais,
Mais c'était ça…ou ne plus être…



Ton prénom sonne comme les notes d'un violon:


J'ai tenté de marcher sur cette corde si tendue,
Et si près de la clé l'équilibre j'ai perdu,
J'ai tant rêvé d'être à la place de ton violon,
Pour que toujours je vibre des notes de ton prénom,
Avec mille tendresses tu m'aurais prise dans tes bras,
Sous tes mains, ton archet résonner de cette voix
Qui dis je t'aime….

Refrain:
Ton prénom sonne comme les notes d'un violon,
Trémolo dans ma voix, sanglots si longs,
Car au fond t'aimer, c'est n'être pour toi,
Qu'une partition que tu ne liras pas.

De tes deux petites mains tu as tant caressée,
Le bois si divin de l'instrument tant aimé,
Sensuelle quand tu le maintient si près de toi,
J'aurais tant voulu être ce petit bout de bois,
Mais les notes que tu joues volent en accords majeurs,
Toutes ces notes, qui brisent encore mon cœur,

Disent tu l'aimes…

(Au Refrain)


Quelques mots :

Je suis comme un pastel noir entre les mains d’un enfant,
Car je trace un ciel sombre sur des feuilles de papier blanc,
Je mets en forme les vagues de l’âme fatiguée d’un homme,
Qui chaque jour malgré sa force lentement déraisonne…

Refrain :
J’voudrais te laisser quelques mots tendres et sincères,
Exprimer mes joies mes peines, toutes mes colères,
Mais je reste figé dans mon élan devenu inutile,
Car tout ces mots sont sûrement bien trop futiles…

Musique au cœur comme un déchirement de la mémoire,
Voile terne du linceul de mes rêves devenus désespoirs,
Je me convaincs de ne plus raisonner de ne plus comprendre,
J’aimerais tant pouvoir m’oublier au lieu de me descendre…

(Au Refrain)

Je suis ce feutre usé entre les doigts d’un de ces enseignant,
Qui trace des lignes courbes sur un tableau bien trop blanc,
J’essaye alors de joindre à chaque fois ma vie par les deux bouts,
J’ai courbé tant de fois l’échine, je voudrais être enfin debout…

Mais quoi ? Pourquoi ? Tout ces mots reviennent à chaque fois,
Comme des blessures par l’alcool qui s’épingleraient sur mon foie !


Les âmes sans voix qui crient à l'aide:

L'âme de noir vêtue, des gens s'affairent,
Ils font tous semblant, ils veulent avoir l'air,
D'avoir le bonheur, d'avoir une vie exemplaire,
Très bons comédiens, ils finissent en se foutant en l'air,
Car leurs voix se sont perdues sur cette terre,
Noyés dans la foule immense comme la mer.

Refrain :
Les âmes sans voix qui crient à l'aide,
Résonnent en moi, que puis-je y faire,
Car moi aussi, peu à peu je cède,
Dans ce monde sans foi, si proche de l'enfer.

Des sanglots si longs, comme disait Verlaine,
Un chemin de croix, pour ceux qui ont de la peine,
Un énorme poids, je ne suis pas un chêne,
Je suis trop fragile, attachés à ces chaînes,
Qui me lient à toi, mais je sais que cela mène,
C'est Nulle part, quelle maudite rengaine.

(Au Refrain)

Je me sens comme cet homme qui ressasse,
Cette question, "Quelle est ma place?"
Pas de réponse, tous restent de glace,
Il ne cherche plus, plus rien ne le tracasse,
Il arpente les rues, il se fond dans la masse,
D'ailleurs il ne veut qu'une chose, qu'il trépasse…

(au Refrain)

Douleur invisible que peut être l'amour,
Des mots perdus, que l'on dit toujours,
Mais c'est foutu, puisque en ce jour,
Tu m'as dit adieu, je ne suis pas sourd,
J'oublierais peu à peu, mais rien n'est si lourd,
Que tout ces regrets, que je porte à mon tour…

(au Refrain)
Titre: A vos plumes
Posté par: isaure le 12/09/05 22:42
:cache: s'il a dja les mélodies jveux bien tenter de les chanter les chansons
Titre: A vos plumes
Posté par: curly-doll le 14/09/05 14:31
magellan j'adore tes textes :jap:, j'aime beaucoup celle du violon, elle m'a particulièrement toucher :jap:
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 15/09/05 18:41
Je parle d'elle comme on parle de paix,
Avec désir, passion mais sans espoir.
Je sais pourtant qu'elle ne sera jamais,
Celle qui m'enlacera, encore ce soir...

J'ai rêvé d'elle comme on rêve de Vie,
Avec plaisir, envie mais sans espérer.
Car l'une comme l'autre se délient,
Et nous noueront jamais à l'être désiré.

J'ai envie de toi comme on a envie d'amour.
Oui mon ange j'aimerais tant pouvoir t'aimer,
Cela te semble si simple de dire toujours,
Alors que je dois apprendre à dire jamais.

Mon amour adieu ou à un autre peu importe,
Ce qui compte à présent ce sont mes souvenirs,
Et que la vie si elle le veut m'emporte,
Les cendres de l'envie me font sourire.

Je t'aimais comme jamais personne avant,
Est ce un malheur de devoir abandonner?
je crois surtout qu'il me reste le temps,
Cette chose immuable qui saura me raisonner...

Ton ange
Titre: A vos plumes
Posté par: curly-doll le 16/09/05 12:33
han je veux que mon chéri m'écrive des jolies choses comme ça :love:
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 16/09/05 14:18
Du mauvais côté du fusil

Un bruit mécanique fait trembler le sol,
L'odeur d'essence emplit les boulevards,
Ils avancent sur la ville drapés de noir,
Ces soldats qui tuent et qui les immolent.

La neige couvre les corps d'un linceul,
Le givre massacre autant que les couteaux.
La mort rit et coupe les âmes de sa faux,
et les vivants dans les ruines sont seuls.

Lentement s'embourbe l'enfer dans le froid,
Les humains deviennent des cadavres mouvants,
Et la blancheur se teinte partout du sang,
De ceux qui meurent en crispant les doigts.

La boue se substitue à l'enfer dur et givré,
Les blindés s'enlisent dans les fondrières,
Les survivants esquissent alors une prière,
Pour avoir une tombe décente pour se reposer.

Puis un jour un cri retentit au coeur des ruines,
Un mot s'élance "victoire!", les larmes coulent,
Le massacre cesse et les vainqueurs alors croulent,
Sous les fleurs accompagnant les yeux de bruine.

Les vaincus marchent vers le nord, désabusés.
Ils sont en guenilles, pas d'espoir ou d'honneur,
Juste le sentiment de faiblesse mêlé de la peur,
De mourir à présent alors qu'ils sont si usés.

Ne pleure pas vaincu l'histoire n'est pas à toi,
Elle appartient à la victoire même si courageux,
Tu t'es battu pour une cause d'un maitre ombrageux,
Qui t'a mené aux prisons infernales sans toîts.

Les tombes ne parlent pas et c'est mieux ainsi,
La honte n'est qu'une illusion car tous ont luttés,
La cause bonne ou mauvaise il faut garder la fierté,
D'avoir su partager la volonté de vaincre même si...

On était du mauvais côté du fusil.
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 18/09/05 21:43
Le passé

Des petits grelots en forme de perle,
Se sont formés sur le bord des feuilles.
Des gouttes de pluies avalées par le merle,
Chantant à tue tête posé sur le seuil.

Il fait frais ce matin là bas dehors,
La bruine a détrempée les herbes hautes,
Je me suis assis pour écouter mon corps,
suivre les mouvements de mon coeur qui saute.

Le café fume encore au fond de la tasse,
Mes doigts serrent la céramique tendrement,
Tes baisers ont la même douceur qui passe,
De ta bouche à la mienne si lentement.

Je t'embrasse sur ton épaule dénudée,
Je tire sur toi les draps que l'on froisse.
Tu frémis doucement car cette nuit écourtée,
Fait partie de notre vie quoi qu'on fasse.

Rendors toi ma douce, ma belle ancolie,
La nuit est courte le jour t'attendra.
laisse mes soupirs te hanter ma jolie,
Ce soir à nouveau mon désir t'étreindra.
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 18/09/05 22:11
Un vieil homme monte lentement la montagne qui trône face à sa maisonnette. Il ne se souvient plus de son âge mais sa barbe blanche, son front dégarni et ses touffes de cheveux blancs lui rappellent que le temps a fait son oeuvre sur son corps. Armé d'une longue perche de bois pétrifié il se lance dans son dernier voyage, l'ultime montée vers le sommet où il souhaite reposer en paix. Les gens du village n'osent pas l'empêcher, ils savent tous que sa sagesse lui a indiqué qu'il était temps qu'il quitte ce monde où il a tant vécu. Vie, mort, guerre, famine, soif il a tout vu par ses grands yeux bleus qui pourtant sont restés limpides. Au passage du sentier il caresse la tête de deux chérubins qui le saluent avec grand respect. L'ancêtre s'en va pour son dernier voyage.  Pas après pas ses jambes usées, entravées par l'arthrose galopante l'emmènent de plus en plus haut. Légèrement vouté, il se penche vers la pente qui s'offre à ses derniers pas. Il sourit d'aise tandis que la température baisse lentement, le vent ne s'est pas encore levé sur le mont qui sait se faire terrible pour ceux qui en défie les flancs. Une source, doucement l'eau dégringole entre les roches émoussés, il se penche et savoure la fraîche pureté que lui offre la nature. Il s'installe, regarde l'horizon qui à présent s'avère être la courbure de son monde. Il est serein. Rebrousser chemin? Pourquoi? Le temps est venu se dit-il en se redressant péniblement. Lentement, patiemment il continue son ascension quand tout à coup une voix l'appelle. La voix est féminine, douce, presque envoûtante. Il tend l'oreille, cherche l'origine, appelle quelques fois pour voir si qui que ce soit l'avait suivi. Personne... La voix reprend son appel avec plus d'insistance, puis là, au milieu des hautes herbes, une fleur solitaire, violette ancolie sublime et parfaite tangue légèrement alors qu'aucun vent ne trouble les alentours. Son oui et sa vue seraient donc en train de le tromper? L'ancolie l'incite à s'approcher ce qu'il fait doucement de peur de tomber sur un sortilège pernicieux. Là, elle se met à parler avec lui du bon vieux temps qu'elle n'a pas vue, de l'avenir qu'elle ne verra probablement pas et des hivers qu'elle aimerait ne pas connaître. Lui rit, ravi de partager une dernière fois ses expériences quand une phrase étonnante lui vient aux oreilles:
"Si tu dois vivre, c'est pour partager ce que tu as vécu. Si tu dois mourrir, c'est que pour d'autres puissent vivre à leurs tours."
Stupéfait d'une telle vérité il remercie l'ancolie en versant sur elle un peu de sa gourde emplie de l'eau de la source. Elle en échange lui offre son parfum envoûtant ainsi qu'un pétale.  
"Tant que mon pétale ne sera pas sec, tu n'auras pas à mourir vieil homme. Tel est ton destin".
Des années plus tard le pétale garda son éclat violacé, des années plus tard le vieil homme raconta encore son histoire de fleur magique aux enfants du village...

Des années plus tard de vieil homme sage il devint vieil homme sage et heureux. Doit-on s'éteindre sans partager son bonheur avec les autres? Nul ne peut le dire mais une chose est certaine c'est que quitte à vivre, autant vivre heureux.
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 23/09/05 21:19
Quand on parle de celle qu'on a perdu?

Je me rappelle d'un seul baiser,
Celui que tu m'as offert un soir,
Celui que tu as déposée sans fard,
Sur la jour pour me dire "amitié"

REFRAIN:
On parle d'amour elle parle d'elle,
Je lui parle de moi elle parle de lui.
Probablement étais tu bien trop belle,
Pour celui qui ne vit que des ennuis.

J'ai rougi en fixant ton regard noisette,
Tu m'as juste lancé que tu tiens à moi,
Car aucun ami n'a avant donné autant de soi,
Quand tes larmes te rendaient bien fluette.

(Au refrain)

Alors j'ai juste souri pour donner le change,
Te faire comprendre que je pouvais saisir,
La nuance entre amitié et amour sans avenir,
Et ma tendresse est devenue souvenir qu'on range.

(Au refrain)

J'ai dit adieu comme j'aurais du dire à bientôt,
Tu as compris mes raisons et m'a juste saluée,
D'un dernier baiser amical puis je me suis rué,
Dans le dernier métro entre moi et ton dos.

(Air du refrain)
Je t'ai parlé d'amour tu m'as parlée de lui,
Je n'ai pas à regretter mes sentiments même si,
Aujourd'hui encore j'aime celle que j'ai fui.
Ne dit-on pas qu'on est toujours un peu saisi...

Quand on parle de celle qu'on a perdu?
Titre: A vos plumes
Posté par: curly-doll le 23/09/05 21:58
tain j'adore celui ci :'(
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 27/09/05 11:57
Accroche à ton coeur comme j'accroche au mien,
Ceux qui parlent d'amour éternel et quotidien,
Les vers de l'homme insensé qui te désire tant,
Et qui rêve de ton coeur plus proche à présent.

Accroche à tes lèvres le sourire que j'arbore,
Ton plaisir face aux choses qu'on abhore,
Ce soleil qui éclate sur ta bouche rougie,
Que je désire dévorer avec ferveur mon ancolie.

Accroche à tes mains mes doigts maladroits,
Ceux qui tentent malgré tout d'être à toi,
Et te donner le plaisir de vivre chaque jour,
Pour qu'on chasse de concert ce qui est lourd.

Accroche enfin à ton corps le mien qui t'aime,
Parlons ensemble d'une nouvelle qui qu'on sème,
Pour que je te donne l'envie d'avoir un enfant,
Pour qu'un jour tu sois fière t'entrendre maman.

A toi ma fleur
Titre: A vos plumes
Posté par: XVI Ames le 27/09/05 18:09
moi aussi j'peux l'faire :o

Accroche à ton cœur un morceau de chiffon rouge
Une fleur couleur de sang
Si tu veux vraiment que ça change et que ça bouge
Lève-toi car il est temps

Allons droit devant vers la lumière
En levant le poing et en serrant les dents
Nous réveillerons la terre entière
Et demain, nos matins chanteront

Compagnon de colère, compagnon de combat
Toi que l'on faisait taire, toi qui ne comptais pas
Tu vas pouvoir enfin le porter
Le chiffon rouge de la liberté
Car le monde sera ce que tu le feras
Plein d'amour de justice et de joie

Accroche à ton cœur un morceau de chiffon rouge
Une fleur couleur de sang
Si tu veux vraiment que ça change et que ça bouge
Lève-toi car il est temps

Tu crevais de faim dans ta misère
Tu vendais tes bras pour un morceau de pain
Mais ne crains plus rien, le jour se lève
Il fera bon vivre demain

Compagnon de colère, compagnon de combat
Toi que l'on faisait taire, toi qui ne comptais pas
Tu vas pouvoir enfin le porter
Le chiffon rouge de la liberté
Car le monde sera ce que tu le feras
Plein d'amour de justice et de joie

A toi mon coeur
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 27/09/05 22:09
:jap: joli... et PS j'aime beaucoup Mano Solo, c'est rare de voir quelqu'un arborer son oeuvre en avatar ;)
Titre: A vos plumes
Posté par: Seb corgan le 27/09/05 22:13
:jap: joli... et PS j'aime beaucoup Mano Solo, c'est rare de voir quelqu'un arborer son oeuvre en avatar ;)

mano solo ? spa the bends ??? :heink:
Titre: A vos plumes
Posté par: XVI Ames le 27/09/05 22:55
je confirme que c'est la pochette de The Bends (album de Radiohead) [:xamoth]

mais peut-etre que c'est une oeuvre de mano solo ? :heink:
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 27/09/05 23:31
http://www.manosolo.net/pages/indexpeint.html

ça y ressemble tellement que j'ai fait la méprise :/
(http://www.manosolo.net/pages/images/turpin/03.jpg)

Dommage ce n'est pas le tableau que je cherche de lui mais il y en a un qui ressemble à ce visage...
Je regarderais:)
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 29/09/05 22:21
Je veux te dire
 
Je veux te dire ce qui me passe par le coeur,
Tous ces mots qu'on n'a pas le courage de lâcher,
Par manque de courage, c'est ça la grande peur,
Celle ne pas savoir parler correctement d'"aimer"
 
Je veux te dire toutes ces douceurs que tu racontes,
Quand sur toi tu tires la couverture après l'amour.
Tout ces gestes que, comme une poésie tu me contes,
Faites mon dieu que je ne devienne jamais sourd.
 
Je veux te dire que tes yeux sur moi sont un miracle,
De ceux qu'on déclare comme incroyable et spirituels,
Car tu me donnes cette chose qui jamais se bâcle,
Le geste d'aimer sincèrement, perfection éternelle.
 
Je veux te dire que mes jours, mes années sont à toi,
Que mes nuits t'appartiennent à jamais mon amour,
Que je me languis tendrement quand tu te dois,
De travailler alors que la nuit étouffe le jour.
 
Je veux enfin te dire que le temps n'est qu'illusion,
Qu'il n'est qu'une chose que j'oublie dans tes bras.
Peut être trouvera-t'on une de ces solutions,
Qui fera que toi et moi chaque jour on s'enlacera.
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 02/10/05 14:21
Je te dis simplement suis moi.
Je ne sais pas si je fais une erreur,
Mais je pense que j'ai la foi,
Et que nous pouvons avoir le bonheur.

C'est si difficile d'agir,
J'ai envie que nous vivions ensemble,
Que nos matins soient rires,
Et que nos désirs nous assemblent.

Je te dis juste suis moi,
Viens que nous profitions de la chance.
Je sais que tu a peur parfois,
Que tout devienne un jour sale et rance.

Je te dis je t'aime,
Rejoins moi et vivons enfin heureux.
N'aie pas peur même,
Si je ne suis pas idéal et valeureux.

Tu me dis je t'aime aussi,
Alors toi et moi nous sourions bêtement.
C'est ça d'aimer même si,
Nous doutons encore pour dire c'est le moment.
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 15/10/05 13:08
Adieux du soldat de plomb

Je t'en supplie, ne pleure pas.
Si je m'en vais, ce n'est pas
Que tu es responsable de cela.
Parfois la vie décide de sonner le glas,
Et la cloche pour moi a tinté,
Et mon coeur est, ce soir, teinté
De noir de devoir te quitter,
De rouge de devoir t'écarter.

Je t'en supplie, ne pleure pas,
Ne te met pas à suivre mes pas,
Je ne peux pas t'emmener là où je vais,
Essaye de trouver en toi la paix.
Car je ne désire qu'une chose ,en cette heure,
C'est que tu sois heureuse, que tu connaisses le bonheur...

Je t'en supplie, ne pleure pas,
Il y a des choses que l'on explique pas.
Je voudrais ne pas te dire adieu,
Mais ce serait alors un voeu pieu,
Car je vais là d'où l'on ne revient jamais,
Là où la vie n'est rien, mais...
Je t'en supplie ne pleure pas...
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 18/10/05 15:12
Une rose posée sur un coin de fenêtre,
Pleure l'absence des yeux de l'amant.
Les hommes sont vraiment des traitres,
Se lamente-t'elle en se flétrissant.

On l'a séparée de l'arbre tant aimé,
Ce chêne majestueux qui la protégeait.
Elle a été cueillie puis enfermée,
Pour flatter l'orgueil d'une geaie.

Elle rêve de retrouver sa forêt,
De revoir la nature avant de se faner.
Elle rêve d'admirer les feux follets,
De finir heureuse comme dans un sonnet.

Seulement elle est détenue dans un pot,
Céramique prison pour ses frêles racines.
On lui apporte une pitance, son eau,
Et son coeur parfumé peu à peu se ruine.

Puis un matin où le soleil ne perce pas,
Elle sent qu'on l'emmène loin du balcon.
Elle se dit souriante c'est mon trépas,
On me jette enfin, destin si abscon.

Mais une main creuse la terre lentement,
Au pied de son chêne on la repose.
Le sourire d'un enfant éclate tendrement,
Il préfère la fleur libre, sa belle rose.

Si un jour vous croisez une fleur vaillante,
Qui n'a pas flétrie de froid par l'hiver,
Dites vous que c'est l'amour qui la hante,
Celui d'une rose pour un chêne centenaire.
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 31/10/05 23:05
allez dis moi ce soir ce que tu aimes,
Dis moi quels sont les gestes qui te plaisent.
Allez dis moi ce soir si je suis blême,
Ou bien mets toi un peu plus à l'aise.

Allez ce soir, enlace moi de tes mots délicats,
De tes envies folles et fleuries d'aimer.
Allez ce soir dis moi à l'oreille comme un chat,
Qui ronronnerait de plaisir de se caliner.

Allez laisse toi faire, on se balance tendrement,
Comme deux amoureux transis mais heureux.
Allez emmène nous derrière le firmament,
Là où nous seuls connaissons les lieux.

Allez dis moi encore et encore je t'aime,
Car je pourrais te répondre à mon tour "moi aussi"
Allez serrons nous l'un contre l'autre cette nuit,
Je te désire encore et encore même si,
La nuit te volera à mes bras qui t'aiment pour la vie.
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 10/01/06 11:51
Pardonne moi :
 
Je voulais juste un souvenir,
Un instant magique à conserver,
Une marche à deux sous la lune,
De quoi sourire avant de mourir.
 
Je te parle d'avenir sans en avoir,
Tu sais combien je rêve d'enfants.
Malheureusement en moi, mon sang,
Pourrit et m'emmène au mouroir.
 
Refrain:
Pardonne moi,
Je ne peux pas te faire un enfant.
Pardonne moi,
On ne peut rien faire maintenant.
Pardonne moi,
Je dois te protéger au latex blanc.
Pardonne moi,
J'aurais préféré pouvoir faire sans.
 
J'en avale, des pillules colorées,
Dans l'espoir de pouvoir encaisser.
Tu subis, mes rages sans te lasser,
Et tu pleures de tes yeux décolorés.
 
Il me reste si peu d'espoir à vivre.
Sans toi, aurais-je su résister?
Pardonne moi, un jour tu vas me détester,
De mourir et toi de devoir me survivre.
 
REFRAIN X2
Titre: A vos plumes
Posté par: Marlou le 11/01/06 03:02
Tournesol

Je ne sais plus qui suivre,
Où donner de la tête.
Tantôt je veux l'un,
Tantôt je regrette l'autre.
Je papillone avec lui,
Batifole avec l'autre.

Ce dernier ensoleille mon coeur
Tandis que l'autre m'écoeure.
Mais qui quitter sans rancoeur ?

Je suis tel un tournesol,
J'ai besoin de mon soleil.
Es-tu ce rayon qui m'émerveille ?
Ou bien cette voleuse d'abeille ?
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 11/01/06 10:58
Joli :)
Titre: A vos plumes
Posté par: saviola78 le 11/01/06 11:24
Jolies fautes [:maitre capello]

mais cay meugnon quand meme :o
Titre: A vos plumes
Posté par: Marlou le 11/01/06 11:45
Jolies fautes [:maitre capello]

mais cay meugnon quand meme :o


c'est quoi mes fautes alors que je corrige :/
Titre: A vos plumes
Posté par: Marlou le 11/01/06 11:45
Joli :)


merci  [:atsuko]
Titre: A vos plumes
Posté par: Marlou le 11/01/06 11:49
Citation de: SaViola78


merci :)
Titre: A vos plumes
Posté par: hobes le 11/01/06 20:25
Tournesol

Je ne sais plus qui suivre,
Où donner de la tête.
Tantôt je veux l'un,
Tantôt je regrette l'autre.
Je papillone avec lui,
Batifole avec l'autre.

Ce dernier ensoleille mon coeur
Tandis que l'autre m'écoeure.
Mais qui quitter sans rancoeur ?

Je suis tel un tournesol,
J'ai besoin de mon soleil.
Es-tu ce rayon qui m'émerveille ?
Ou bien cette voleuse d'abeille ?
qui est l'autre ?
Titre: A vos plumes
Posté par: Marlou le 11/01/06 21:05
quelqun :o [:cupra]
Titre: A vos plumes
Posté par: hobes le 11/01/06 21:07
de ta ville ?
Titre: A vos plumes
Posté par: Marlou le 11/01/06 21:07
je sais pas  :whistle:
Titre: A vos plumes
Posté par: hobes le 11/01/06 21:08
ptain dit !
Titre: A vos plumes
Posté par: Marlou le 11/01/06 21:09
ben non, je dévoile pas toute ma vie privée :o
Titre: A vos plumes
Posté par: Marlou le 12/01/06 00:43


J'ai mal au fond de moi, de mon coeur.
J'en ai assez de pleurer, je veux être forte.
J'ai écrit un peu, tout à l’heure
Pour me soulager, me libérer de cette douleur...
Mais à chaque fois que je me relis, les larmes coulent.

J’ai peur de faire du mal,
Mais en attendant c’est à moi que j’en fais.
Je ne sais pas trop quoi faire. Enfin si, mais ça me fait peur.
Tout m’effraie, mes sentiments, ceux des autres.
J’ai l’impression de ne pensais qu’à moi, d’être égoïste,
Mais c’est plus fort que moi, je suis si triste.

J’aimerai partir loin, fuir ma vie.
Quelle réaction de lâche, j’avoue.
Mais c’est ma plus grande envie.
Je rêve de pouvoir m’envoler loin de tout.
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 16/01/06 07:12
Derrière les rideaux elle danse.
Loin de tout son corps se lance.
Elle se laisse porter par son corps,
Et en elle résonne le mot "encore".

De L'être aimé comme les ballerines.
Son visage sur le parquet elle dessine.
Et elle ferme les yeux de plaisir,
Quand il la regarde de son sourire.

Son parfum s'évapore sur sa peau,
Et l'homme pose ses mains sur son dos.
A deux ils dansent enlacés, soupirant,
Du bonheur d'aimer si intensément.

La musique s'arrête et ils continuent,
Ses mains la déshabille, elle l'ingénue.
Ses lèvres disent juste "viens en moi",
Et lui tombe les vêtements plein d'émoi.

Eperdus de s'être donné corps et âme,
Essouflés mais heureux loin des drames,
Ils s'aiment sans songer au temps qui passe,
Et se moquent du futur où tout s'efface.
Titre: A vos plumes
Posté par: curly-doll le 28/04/07 03:43
Fermeture à glissière





Nom commun, composé de trois mots. Dispositif mécanique permettant le raccordement et la séparation rapide de pièces de tissus. La fermeture se compose de deux bandes de tissus qui comportent des dents.


Ses dents prises dans une gencive de tissu
Font des lèvres cousues l’envers de l’attache,
Un noyau coulisse et son mutisme se fend
Dévoilant leur profondeur intime.



Les bandes sont mises l’une contre l’autre , les dents sont décalées.Le passage d’une navette permet d’emboîter les dents ou les séparer. On ouvre et ferme à l’aide de dents métalliques.


La carresse de la navette excite les rubans frisés.
Un leger plaisir jailli le long de leur ligne
Dans un va et vient langoureux
Jusqu’à la jouissance d’un point d’épine naissant.


La navette est une pièce comportant deux gorges qui se rejoignent d’un côté. Les gorges servent à glisser les dents lorsque l’on fait glisser la navette.


La languette pendante divise ce textile.
Elle glisse pour atteindre l’entredeux,
Cet abri lisse et métallique,
 Cette barette,qu’elle quitte dans sa volupté.

Type d'attache particulièrement employé; disponible en métal ou en plastique, dans des styles, grosseurs et longueurs divers peut être cachée, complètement ouvrable ; pose variant en fonction de la place de la fermeture sur le vêtement.

Deux étoffes dentellées trop jeunes et peu flexibles
Luttent l’une contre l’autre, s’opposent à leur entrelacement.
Elles hésitent, s’observent, se craignent et se désirent.
En leur coeur se dresse une force.

D’un zip elles s’imbriquent et s’emboitent,
Consolident leur union : un point de passe.
Zip, zap, paf, clac, clash,
Ca déraille.
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 17/06/11 13:03
Le retour d'un fantôme... cela faisait longtemps que je n'étais pas passé dans le coin!

Alors, je déterre un vieux topic où j'ai erré quelques instants...

Les carrés lumineux qui t’entourent
Ne laissent pas perler quelque espoir.
On t’a expliqué qu’il ne fait pas noir,
Que tes yeux te jouent des tours.

On te dit que tu ne vas pas si mal,
Alors que tu ne sens plus tes jambes.
Tu as encore tes mains, il te semble,
Quelqu’un la serre, ce n’est pas plus mal.

Tu t’interroges sur le sens des choses,
Et l’on évite de parler près de toi.
Un type est même venu parler de foi,
Alors que tu n’es pourtant pas morose.

Tu sens l’éther et la javel des couloirs,
Tu ressens la compassion qu’on te voue,
Mais tu vis la solitude qui rend fou,
Prisonnière dans une cage peinte en noir.

Chaque éveil se révèle être une douleur,
Il y a encore tant de choses à faire.
Et les souffrances, on lest fait taire,
A coup de piqûres qui ne te font plus peur.

Où es tu, fantôme perdu près de la vie ?
Tu ne sors pas totalement de ton corps.
N’as tu n’as pas encore accepté la mort ?
Alors que le temps, lui, sans toi, s’enfuit.

Tu es devenue bien silencieuse ce matin,
Etrangement sereine quand on te touche.
On ôte enfin le tuyau qui était dans ta bouche,
Et près de toi on parle calmement de fin.

Tes mains sont là, inertes et froides,
Elles ne réagissent à rien d’autre que toi.
Malheureusement elles ont tout le poids,
Des corps qui sont définitivement roides.

Tu respires encore, tu n’es pas partie.
On t’observe avec soin et minutie.
On se demande si tu luttes pour la vie,
Ou si ton corps a libéré ton âme pour l’infini.

Puis quelques mots, un balbutiement.
Tu murmures, personne ne t’entend.
Tes membres te répondent lentement,
Et enfin, tu lèves le drap doucement.

Tu es vivante, tu es encore parmi nous.
Tu n’es pas fantôme, tu es encore là.
Tu n’es pas morte, tu es encore là.
Tu n’es pas partie, tu es avec nous.

Bonjour, fantôme, comment vas-tu ?
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 20/06/11 21:18
Texte de colère

Je n’ai rien demandé au monde qui ne s’ouvre pas à nous,
Je n’ai pas demandé à vivre sous les bombes d’un fou,
Je n’ai pas non plus demandé à ramper dans les égouts,
Pas plus que ma sœur ne voulait faire le tapin pour quelques sous.

J’aurais voulu connaître autre chose que les caniveaux,
Où plus de sang et de morts stagnent à la place de l’eau.
J’aurais voulu ne plus savoir ressentir ni pleurer,
Quand un voisin blessé à mort, ce matin, est tombé.

Je n’ai pas demandé au ciel de naître dans un pays en guerre,
Je ne lui ai pas demandé de ne plus avoir ni père ni mère,
Je n’ai pas non plus demandé de voir mes deux frères,
Se faire tuer parce qu’on a voulu changer le drapeau de ma terre.

J’aurais voulu leur offrir une sépulture décente,
Pouvoir les enterrer correctement, et pas sous la tente,
Laisser pourrir leurs corps en attendant une détente,
Parce que deux salauds se disputent la même sente.

Je n’ai pas demandé à savoir utiliser correctement un fusil,
Je n’ai pas demandé à devoir tuer celui qui est mon ennemi,
Je n’ai pas non plus demandé à voir le regard terni,
De ces gosses qui ne vivent plus que quelques heures chaque nuit.

J’aurais voulu ne pas connaître la faim et la peur,
Celle du combattant bien trop jeune, et qui pleure.
J’aurais voulu pouvoir me tenir chaque matin debout,
Et pas ramper sans arrêt pour éviter d’être tué sur le coup.

Je n’ai pas demandé de subir la chaleur et la famine,
Je n’ai pas demandé de devoir traverser des champs de mine,
Je n’ai pas non plus demandé de trembler devant un insigne,
Parce qu’un soi-disant policier me braque pour une rapine.

J’aurais voulu ne pas devenir un de ces réfugiés,
Ceux qu’on déplace et qu’on traque comme du gibier.
J’aurais voulu pouvoir me réveiller chez moi,
Dans mon propre lit, caché au chaud dans mes draps.

Je n’ai pas demandé à rester assis dans la rue,
Je n’ai pas demandé à être mendiant sous votre vue,
Je n’ai pas non plus demandé à vivre dans le froid qui tue,
Pas plus qu’à vous supplier parce que je suis un déchu.

J’aurais voulu pouvoir fermer ma porte chaque soir,
Et pas finir en centre dans une cage, dans le noir ;
J’aurais voulu être encore considéré comme un humain,
Et non comme un animal urbain et malsain.

Je n’ai pas demandé à subir et le mépris et l’indifférence,
Je n’ai pas demandé à vivre ainsi, dans votre France,
Je n’ai pas non plus demandé à avoir des béquilles pas de chance,
Et me tenir droit et hurler à tous que moi aussi je pense.

J’aurais voulu que dans la patrie de Descartes,
Que la donne soit honnête quand on distribue les cartes.
J’aurais voulu que le handicap ne soit pas une honte,
Et que l’on nous prenne tous pour ce qui compte.

Je n’ai pas demandé à devoir taire mes malheurs,
Je n’ai pas demandé à connaître l’horreur,
Je n’ai pas non plus demandé à voir ce violeur,
Plastronner devant les caméras, alors que les femmes ont peur.

J’aurais voulu que cette fille continue à grandir,
Sans avoir peur de sortir, et qu’elle puisse avoir un avenir.
J’aurais voulu qu’elle sache que je la respecte,
Et que tous les hommes ne sont pas des monstres infects.

J’ai grandi dans le béton, j’ai de la chance,
Je n’ai rien connu de tout ceci, je suis en France.
Paix à tous ceux qui connaissent ce quotidien,
Même si je sais que quelques mots, c’est trois fois rien…
Titre: A vos plumes
Posté par: magellan le 25/06/11 13:31
Ils se sont assis sur la colline,
Lui sans prénom, elle Emeline.
Regardant le lointain sans nuage,
Un ciel vide de tout présage.

Ils se sont embrassés en amis,
Lui n'a été satisfait qu'à demi.
Il a tû les regrets de l'aimer,
Elle, ce fantôme de son passé.

Les années passant, il a tant scruté,
Ce même ciel bleu comme hébété.
Aujourd'hui ce sera libéré du remord,
qu'il ira s'asseoir à nouveau sur le bord.

De drame à sourire le temps oeuvre,
Parfois il fait souffrir et il désoeuvre.
Mais un souvenir cher vaut la peine,
Même si parfois il se fait sale rengaine.

Et le soleil se perdra dans le lointain...