D’aimer un enfant qui serait le mien :
Le vent par la fenêtre, et fait vibrer les rideaux,
J’entends chanter l’enfant dont je rêve chaque jour,
Qui m’appelle papa, et qui pour moi serait le plus beau,
Mais le rêve s’évapore, et l’air redevient plus lourd…
D’aimer un enfant qui serait le mien…
Je vois ces couples heureux, tenant leurs amours,
Dans le fruit souriant qui leur tend les bras,
Depuis sa poussette, et qui lui aussi, un jour,
Connaîtra ces instants inoubliables de joie…
D’aimer un enfant qui serait le sien…
Je traverse le parc, regardant ces petits s’amuser,
Courant ça et là, agitant leurs bras imitant l'oiseau,
Et moi j’avance seul, rêvant de pouvoir aimer,
Un jour la chair de ma chair, et qui serait ton cadeau…
D’aimer un enfant qui serait le tien…
Que j’aimerais qu’il soit le nôtre…
De donner comme ils donnent aux leurs,
(X2)